Alors que vous avez pu jeter un œil sur les sorties à venir en ce mois de septembre, nos rédacteurs ont usé leurs joystick sur des titres un peu plus anciens pendant le mois d’août. Petit tour d’horizon de leurs coups de cœur.
Resident Evil 7 – Matt
Faut-il encore présenter Resident Evil, cette saga culte du survival horror ? Si j’ai adoré les premiers épisodes et, comme beaucoup, adoré le quatrième opus, à partir du cinquième volet j’ai laissé tomber. La surenchère d’action type blockbuster annihilant tout le charme de la saga. Quelques années plus tard, profitant d’une offre sur PS4, j’ai décidé de donner une nouvelle chance à la série en me lançant sur Resident Evil 7. L’histoire est simple et correspond aux canons du genre : un manoir isolé, une expérience virale qui a dégénéré transformant une famille en dangereux psychopathes, des zombies, et un héros seul en quête de sa petite amie. La promesse d’un jeu faisant la part belle au retour à l’horreur des débuts, mais néanmoins une grande nouveauté dans la saga avec l’arrivée de la vue à la première personne.
Et je dois dire que ce revirement avec le passage à la première personne sied merveilleusement bien à l’ambiance de ce titre. Ainsi, j’ai pu retrouver les sensations de mes premiers survival horror ; la peur d’ouvrir une porte et de découvrir ce qui se cache derrière, le sursaut à chaque bruit ou grincement de parquet, le cœur qui martèle la poitrine à chaque pas. Le tout dans un environnement bien malsain et poisseux qui plante son décor en Louisiane. En bref, une belle immersion qui nous replonge dans les grandes heures du genre. A cela s’ajoute le stress permanent de toujours garder un œil sur les munitions et de prendre le temps de réfléchir (vaut-il mieux attaquer ou ne pas se faire repérer ?). Si le scénario est simpliste, il reste toutefois très prenant (avec quelques scènes épiques) avec de nombreux mystères à découvrir.
Simple mais efficace, c’est ce qui pourrait définir ce titre un peu old school à l’ambiance fabuleuse. Oui j’ai flippé, je ne m’en cache pas ! Et puis d’ailleurs c’est cela que je venais chercher, sur ce point je suis donc conquis. Je ne pensais pas redire cela un jour pour cette saga mais vivement le prochain !
Crawl – Monsieur Mamaze
J’ai toujours été un fan avide de jeux de combats ou axés sur le pvp en local. Les SoulCalibur et autres Super Smash Bros sont de véritables références dans ma médiathèque sur lesquelles j’ai passé un nombre d’heures bien trop élevées et sur lesquels je continue de m’entraîner régulièrement. C’est pourquoi la (re)découverte de Crawl, un petit jeu indé rogue-like sur PS4, Xbox, Switch et PC, proposant d’opposer jusqu’à 4 joueurs dans une lutte sans merci pour fuir un donjon souterrain hanté, fut un véritable plaisir pour moi. Le principe est simple mais efficace : un joueur joue l’aventurier, les 3 autres contrôlent des fantômes capables d’invoquer des monstres ou de déclencher les pièges du donjon. Celui qui tue le héros absorbe sa force vitale et prend sa place. Le premier des quatre à tuer le boss du donjon s’échappe et remporte la partie… Cool non ?
Crawl, c’est une ambiance rétro qui vous explose les yeux à grand coup de pixels tout en enchantant vos oreilles avec du bon vieux 8-bits comme en 14. C’est un peu de stratégie pour définir quel build de héros monter ou quand attaquer le héros avec ses monstres pour prendre sa place. Mais c’est surtout une bonne soirée gaming avec 3 potes pvp-istes, quelques bières et beaucoup de rage car seul le plus vicelard parviendra finalement à ses fins, laissant ses camarades d’infortune errer dans l’oubli (avec un petit coup de pouce du jeu qui efface le profil in-game des perdants pour ne garder que le score du vainqueur). A ne pas recommander aux fans de co-op !