Dans le genre du thriller et des livres à suspense, Mary Higgins Clark s’est imposée comme l’une des pionnières. Cependant, comme toute culture ne peut être parfaite, je n’avais encore jamais lu de livre de cette auteure. L’erreur est réparée grâce à La boîte à musique.
Lane Harmon est l’assistante d’une célèbre et réputée architecte d’intérieur. Son travail la mène donc à côtoyer les plus fortunés et célèbres personnes. Ce qui l’amène à rencontrer un jour la femme de Parker Bennett, un escroc qui a disparu deux années auparavant en volant cinq milliards de dollars à ses clients. Mort ou disparition orchestrée ? L’affaire reste totalement ouverte, de même que les plaies de la famille Bennett sont toujours béantes. C’est ainsi que Lane va se prendre d’affection pour la femme du magnat de la finance et va se rapprocher de son fils, Mark. Ce qui pourrait s’avérer dangereux tant cette famille a de secrets …
C’est une intrigue qui mêle escroquerie, scandale financier et secrets de famille (des thèmes récurrents de l’actualité). Les apparences sont souvent trompeuses … comme elles peuvent ne pas l’être. Il ne faut pas se baser sur ce que l’on sait, mais bel et bien s’attendre à être surpris et emmené par l’auteure là où elle le souhaite.
Le livre est découpé en de courts chapitres, chacun s’intéressant chaque fois sur un personnage différent. Mêlé à l’écriture prenante, sobre mais efficace de Higgins Clark, on se retrouve très rapidement happé par l’histoire, dont l’intrigue est à la fois haletante et passionnante.
Côté personnages, j’ai été impressionné. Il y en a un nombre certain (pas de quoi se perdre) mais j’ai trouvé leur aspect psychologique très développé et précis. Ça les rend attachants.
Si tous les livres de Mary Higgins Clark sont du même acabit, il est certain que je me pencherai dans l’avenir sur ses autres écrits, histoire de passer de bons moments comme avec La boîte à musique.