Je vous avais déjà présenté le premier roman de Jonas Jonasson, Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, qui l’avait propulsé sur le devant de la scène. Après avoir lu son second ouvrage, il est l’heure de vous le présenter !
Ne serait-ce que par le nom à dormir debout, on se doute que le style de ce roman sera toujours l’humour. Alors on s’attend à beaucoup étant donné le vif succès rencontré par le premier livre. Si la surprise n’est plus présente car on connaît l’auteur, l’humour et la trame n’en restent pas moins assez efficaces pour passer un bon moment !
Nombeko est une noire Sud-Africaine, née dans un ghetto, dont l’existence semblait assez mal se profiler. Seulement voilà, le destin s’en est mêlé. Grâce à son incroyable faculté à manipuler les chiffres, la (mal)chance fera qu’elle se retrouvera avec une bombe atomique sur les bras. Tout ceci sur le sol Suédois. Après de nombreux imprévus et des rencontres plus ou moins fortuites, Nombeko parvient enfin à joindre le Roi de Suède … dans un camion de pommes de terre.
Dès les premières pages, on retrouve cet humour si particulier à Jonas Jonasson. Un humour quasi British, assez raffiné. C’est le maître mot de ses œuvres et il le manie à la perfection. Bien que l’effet de surprise ait disparu depuis son premier roman, on ne s’attend pas forcément à ces rebondissements. Et surtout, on ne se lasse pas !
Après son personnage d’Allan qui avait marqué l’histoire en inventant la bombe atomique, on retrouve cette fois Nombeko qui elle, va marquer le présent.
Entre l’humour et l’action, quelques notions sont glissées discrètement pour nous faire réfléchir. Des notions comme le fanatisme ou l’apartheid. C’est toujours intéressant d’avoir quelques critiques adressées, même au milieu d’un roman censé être humoristique.
Toujours très bien écrit et traduit, c’est le genre de livres dont les pages se tournent toutes seules. Ne pas lire trop à l’enfilade ses livres afin de ne pas se lasser néanmoins.