Comme promis, suite et fin de notre tétralogie (ou quadrilogie) avec cet article. Si vous n’avez pas lu les premières critiques, je vous invite à aller jeter un coup d’œil au premier tome, au second et au troisième avant de poursuivre votre lecture ! Vous y êtes ? Alors c’est parti !
Rappelez-vous, après avoir été un petit peu déçu du troisième tome, j’ai directement entamé celui-ci pour en finir avec le Bourbon Kid et Santa Mondega. Fini l’immense flash-back du troisième livre et retour direct avec nos protagonistes, là où nous les avions laissés à la fin du tome deux. Je n’ai donc pas compris à quoi servait la lecture du Cimetière du Diable …
… Et en fait, une seule petite allusion y est faîte, d’une dizaine de pages à tout casser. Une allusion qui permet de cerner malgré tout toute l’histoire du quatrième tome. Ça m’a fait tout drôle de m’être tapé 500 pages au tome précédent pour une toute petite allusion dans celui-ci, mais allusion capitale s’il en est une. Enfin bref.
Dans ce tome qui clôture le tout, on retrouve notre auteur anonyme au top de sa forme ! Et ça, c’est ce qui m’a fait le plus plaisir. De nouveau les pages sont truffées d’action, de moments gores, de réponses cyniques mais pas moins marrantes et de morts. En même temps, kidnapper la nana du Bourbon Kid, le tueur fou de Santa Mondega, l’homme qui a tué plus de personnes que quiconque dans cette ville pourtant malfamée, c’était pas la meilleure des idées. On voit quand même que la ligne de fond (qu’on perd vite, il faut l’admettre), c’est une histoire d’amour. Une histoire d’amour assez particulière malgré tout, et pas dégoulinante de romantisme, loin de là.
Pour être honnête avec vous, je me suis jamais autant bidonné en lisant des bouquins que ceux-ci … Il faut dire que l’humour est assez débile, c’est pour ça que j’ai adoré ! On retrouve également toute la grossièreté et les comparaisons douteuses de notre auteur, qui, je le souligne encore une fois, retrouve l’apogée de son art.
Globalement, c’est une série que j’ai adoré. Je la recommande vraiment aux âmes immunisées contre la pervertie, la goritude (oui j’invente des mots !) ou la grossièreté. Vraiment pas compliqué à lire, ce sont vraiment des livres marrants … tout en étant assez sombres et gores. Du grand art donc.