A la rédac’, il y a pas mal d’amateurs de Star Wars. Quelques types qui ont été trois fois d’affilée au cinéma lorsque l’épisode VII est sorti, d’autres qui exhibent fièrement leur clef USB à l’effigie de Yoda ou leur t-shirt Dark Vador. Certains, quant à eux, n’attendaient qu’une chose cet été : la sortie de LEGO Star Wars Le Réveil de la Force, et l’idée de nuits blanches délicieuses à essayer d’atteindre les 100%. Allez, j’avoue tout : tous ces types n’en sont en fait qu’un seul, moi. J’adore les sabres laser, et j’vous emmerde !
Tintiiiin tintintintiiin tin tintintintin tiiiin tintintintin
Oui, j’ai l’air d’être un gamin de 8 ans quand j’y joue, mais les jeux LEGO ont toujours été ma came, même si je m’en suis un petit peu lassé à la longue. J’ai malgré tout repris goût à tout ça avec le récent LEGO Jurassic World dont je vous parlais l’an dernier. Ce n’était toutefois rien en comparaison du raz-de-marée de bonheur qui inonde mon petit cœur au moment où je lance LEGO Star Wars : Le Réveil de la Force dans ma Xbox One et que j’entends les premières notes du célèbre thème musical signé John Williams. J’ai beau me dire que je vais finir par m’en lasser, je pense que ce sera toujours autant de bonheur auditif.
Sans surprise, le jeu nous fait suivre les événements du long-métrage au cours de dix chapitre différents, auxquels s’ajoutent un prologue durant la bataille d’Endor, ainsi qu’un petit épilogue dont je ne parlerais pas afin de ne pas spoiler les quelques anarchistes qui n’auraient pas encore vu le film. En plus de cela, et pour calmer tout de suite ceux qui, comme moi, avaient peur que le titre soit un peu trop court, on retrouve diverses missions annexes, présentes pour élargir un peu l’univers. On découvre par exemple comment Chewbacca et Han Solo ont capturé les rathtars vus dans le film.
Les gars de chez TT Games ont donc clairement fait le boulot en termes de contenu, mais offrent également aux fans une occasion d’en découvrir toujours un peu plus sur la saga. Bien sûr, ces Aventures Star Wars ne sont pas énormément scénarisées, mais il s’agit malgré tout de bons moments, que j’ai été très content de découvrir. Globalement, et d’un point de vue de fanboy tout ce qu’il y a de plus basique, LEGO Star Wars : Le Réveil de la Force est une véritable mine d’or. Car en plus des différents chapitres qui composent l’aventure, le jeu nous propose de nous rendre sur les différentes planètes dans des environnements en monde ouvert qui servent de hub, comme les jeux LEGO nous y ont habitué désormais.
Le tas de ferraille fera l’affaire
Ainsi, on va pouvoir arpenter les plaines ensablées de Jakku, découvrir la base de la Résistance sur D’Qar ou encore se balader dans la base Starkiller, théâtre de la scène finale. Outre le plaisir de pouvoir s’y balader, ces endroits sont remplis de missions secondaires et de centaines de choses à déverrouiller. Car comme d’habitude, le titre tire son intérêt dans sa rejouabilité et la quête du 100%. Il va en effet falloir retourner en mode « jeu libre » dans chacun des niveaux afin de pouvoir switcher entre les différents personnages débloqués, et ainsi accéder à des passages autrefois inaccessibles, chaque personnage disposant de compétences qui lui sont propres. De fait, s’il ne faut compter que 6-8 heures pour venir à bout du jeu en ligne droite, la recherche de la perfection va pouvoir vous occuper facilement cinq ou six fois plus longtemps. A l’heure actuelle, j’en suis à titre personnel à une vingtaine d’heures de jeu pour environ 70% de débloqué. Il reste de quoi faire !
A côté de ça, LEGO Star Wars : Le Réveil de la Force fait dans le très classique. Côté gameplay, on reste sur ce que la saga a toujours fait, en apportant quelques petites nouveautés. La première est assez intéressante. Alors qu’il était auparavant possible de construire uniquement un objet LEGO donné dans les niveaux (lorsque les briques s’agitaient au sol), il y a désormais régulièrement des endroits où l’on peut choisir de construire deux, trois, voire quatre choses différentes. Si cela n’a parfois aucun intérêt, il s’agit par moments d’une manière de mettre en place des petites énigmes assez sympa. L’autre nouveauté de gameplay est en revanche bien moins inspirée à mon goût, puisqu’il s’agit de séances de gunfights depuis des positions de couverture. Si l’idée de varier un peu les façons de jouer est bonne, c’est beaucoup trop peu intéressant d’un point de vue ludique pour que ce soit une bonne chose. Enfin, techniquement parlant, le soft reste dans ses standards, avec des graphismes corrects mais pas dingues, et une bande-son de qualité. On y retrouve bien sûr tous les thèmes originaux de la saga (#AmourInfini) ainsi que des doublages en français bien fichus. Du beau boulot !