Depuis l’avènement de la série The Mandalorian, on en sait un peu plus sur la vie de chasseur de primes dans la Galaxie à l’époque néo-républicaine. Et ça tombe bien car c’est justement dans la peau (ou plutôt sous le casque) d’un mercenaire que nous glisse Asmodée avec son dernier-né dans l’univers de Star Wars : Bounty Hunters. A nous les primes !
Luke, Chewbacca ou encore Grogu, voilà autant de héros rebelles dont la tête est mise à prix. Armé de votre blaster (mais aussi d’une armée de droïdes recrutés à prix d’or), vous vous lancez à leur poursuite pour tenter de devenir le chasseur de primes le plus réputé de la Galaxie. Oui, rien de moins…
Telle est la Voie (de la victoire)
Bounty Hunters est un jeu de draft dans lequel il existe quatre types de cartes : les cibles, les chasseurs, les contrats et ce que vous pourrez récupérer au marché Jawa, c’est-à-dire des droïdes ou des caisses d’équipement. Ces différentes cartes sont constituées dans des pioches distinctes au centre de la table. A chaque tour, vous allez prendre une carte dans la pioche de votre choix, jouer ou vendre une de vos cinq cartes et passer les quatre restantes à votre voisin de gauche. Et ensuite, on recommence…
L’objectif va être de mettre les trois jauges de vie de vos cibles à zéro en utilisant des chasseurs (coûteux en points de victoire) et des droïdes (coûteux en crédits). Le tout, en essayant de récupérer les contrats correspondants à vos cibles et en tentant de mettre quelques caisses de contrebande de côté pour les fins de mois lunaires difficiles.
Que la Force Chance soit avec toi…
Bounty Hunters est donc un jeu de draft qui se joue en simultané et qui a un aspect très frénétique. Il ne souffre d’aucun temps mort et la fin de partie arrive bien souvent plus vite qu’on ne l’avait prévu (ou espéré). De ce fait, il est un jeu nerveux qui offre des parties souvent tendues et qui n’est pas dénué d’un certain facteur chance.
Car oui, et les réfractaires au hasard ne manqueront d’ailleurs pas de le souligner, la chance est bien présente dans le jeu. Cela dit, il ne tient qu’aux joueurs de la contrebalancer en choisissant avec soin le tas dans lequel ils piochent à chaque début de tour mais aussi (et surtout) en surveillant le jeu de leurs adversaires. Il serait ainsi dommage d’offrir à son voisin un contrat pour une cible qu’il a déjà capturée ou une paire de caisses de contrebande particulièrement rentable qu’il a justement les moyens de s’offrir.
« Ainsi ai-je parlé »
Le principe de jeu de Bounty Hunters est évidemment inspiré de la série The Mandalorian mais a aussi le bon goût d’y inclure de nombreux petits anciens de l’univers Star Wars. Voilà donc Grogu, IG-11 ou encore R-5 qui côtoient les autres personnages culte du Georges Lucasverse. Vous l’avez compris, c’est un petit régal pour les fans et ça l’est d’autant plus que la direction artistique du jeu est très réussie. Le seul petit bémol que nous aurions à souligner serait l’épaisseur un peu faible des cartes qui risquerait de les marquer ou de les abîmer, d’autant qu’elles sont beaucoup manipulées. Bref, sleeves recommandées !
Bounty Hunters, un jeu de Frédéric Henry, illustré par Derek Laufman et distribué par Asmodée.
Nombre de joueurs : 2 à 6
Âge : dès 10 ans
Durée moyenne d’une partie : 20 minutes