Des liens si touchants est le premier (court) roman de Solveig Vialle, publié chez Albin Michel. Malgré une quatrième de couverture assez intrigante, j’ai été assez… ébranlé par le contenu du livre.
L’été sévit sur la Côte d’Azur. Cécile y est en vacances accompagné de son père, Max, dont l’âge ne semble avoir guère d’empreinte sur son charme. Max est un coureur, aime plaire et séduire, et ce peu importe l’âge de sa partenaire. Alors quand Elizabeth, meilleure amie de sa fille, semble être réceptive à ses atouts, pourquoi reculer ? Cependant, comme tout Casanova qui se respecte, Max se lasse très vite une fois sa proie acquise. Alors quelle sera sa réaction lorsque, une nouvelle fois, par le biais de sa fille, il rencontrera une voisine (de son âge cette fois-ci et également veuve) qui semble tout aussi joueuse ?
Ce premier roman est… déroutant. La chaleur de l’été ainsi que le coin paradisiaque où se déroule l’histoire semble permettre tous les possibles pour nos protagonistes. Toutes les pensées, toutes les paroles sont autorisées. Certes, ce n’est qu’une fiction, mais lire qu’une fille est attirée par son père, fait des rêves érotiques avec… c’est toujours spécial. Ce n’est pas dans nos mœurs (et prions que ce ne le soit jamais) et cela reste malsain. J’étais à la limite du malaise lors de ces séquences.
Si l’écriture de Solveig Vialle permet une lecture sans anicroche, je n’ai pas été séduit ni par l’histoire, ni par les personnages. L’histoire justement tourne autour des personnages principalement, des relations qu’ils nouent, des liens qui se créent et disparaissent selon la tentation, mais également des jeux de séduction divers. Concernant les personnages, on est dans le too much. Entre un père veuf qui vit une seconde jeunesse et joue les Casanova, sa fille qui est capricieuse à souhaits et nous sort par les yeux, sa meilleure amie dévergondée, tout est dans l’excès.