Qui ne connaît pas la célèbre histoire de Notre-Dame, qui a été adaptée à maintes et maintes reprises ? Est-il vraiment nécessaire de la présenter avant de faire cette critique ? Je ne pense pas, c’est pourquoi je vais passer outre cette étape.
J’ai voulu mieux connaître cette histoire – que je connaissais uniquement dans les grandes lignes, honte à moi ! – en me plongeant dans l’oeuvre originale, et ce dans le but aussi de parfaire ma culture littéraire en lisant des classiques. Les nombreuses explications historiques, qui ne font pas avancer l’histoire, m’ont profondément ennuyé, j’ai eu beaucoup de mal à les lire. Lire une dizaine de pages de description d’une porte d’église de Paris m’a semblé être un véritable calvaire. J’ai dû me forcer à ne pas lâcher le bouquin.
Victor Hugo est très certainement l’une des plus belles plumes de la langue française. Et également un homme des plus brillants, ayant une oeuvre aussi longue que mon bras, si ce n’est plus encore. C’est pourquoi, malgré les descriptions que je trouvais parfois longues, beaucoup trop longues, je me dois d’être admiratif envers cet homme. Il a su retranscrire l’univers du XVème siècle avec un génie qui lui est caractéristique. D’autant plus que les recherches qu’il a dû effectuer pour cela n’étaient pas si aisées qu’aujourd’hui pour nous, aidés par notre fidèle ami Google !
En plus d’être une histoire classique, c’est également un roman historique. Non seulement par les descriptions de Paris, qui sont d’une précision d’orfèvre, mais également par la retranscription de la culture médiévale, de la politique, des difficultés de vivre durant ces périodes troublées (procès injuste envers les « sorcières » notamment).
Malgré tous ces bons ingrédients pour faire un plat digne du meilleur cuisinier, et bien je n’ai pas été plus transporté que cela par l’histoire, même une fois passé les descriptions. La fin reste très glauque. Je ne regrette tout de même pas de l’avoir lu, car c’est un incontournable, mais je suis déçu, je reste sur ma faim. Je pensais que j’apprécierai plus l’oeuvre, mais la faute m’en incombe. Peut-être ne l’ai-je pas lu à une bonne période ? (durant la période de mon BAC). Je le retenterai peut-être dans quelques années, en espérant que mon avis change -ou tout du moins que je l’apprécie plus-.