Legardinier est indéniablement l’un des auteurs les plus à la mode ces temps-ci. Après avoir lu Demain j’arrête !, que j’ai bien aimé mais qui ne cassait pas trois pattes à un canard pour moi, j’ai lu ce livre, dans un registre tout à fait différent du premier. En effet, le premier s’avère être une comédie romantique tandis que celui-ci se range du côté des thrillers. Et bien je peux dire que je préfère Legardinier dans ce dernier style plutôt que dans l’humour sur fond d’histoire d’amour.
L’intrigue est rondement menée, les personnages attachants, et les phrases cyniques/humoristiques présentes m’ont diverti bien plus que dans Demain j’arrête !, qui est censé être un livre totalement humoristique à la base, ce qui est problématique pour ce dernier …
Nous étions les hommes est découpé en petits chapitres, ce qui permet d’enchaîner les actions sans s’ennuyer. Petit bémol, certains passages auraient peut-être mérités d’être plus développés. Le style d’écriture reste fluide, comme toujours avec cet auteur il semblerait. Le livre en lui-même traite également de la maladie d’Alzheimer, maladie neurodégénérative. Etant en psychologie, ce thème ne pouvait que me plaire ; mais il traite également de la lutte pour obtenir les meilleurs brevets et de l’industrie pharmaceutique. Enfin, autre petit bémol, la fin était prévisible. Mais cela ne m’a pas empêché de passer un très bon moment !
Une phrase m’a particulièrement touché dans cet ouvrage : « Vivre en l’honneur de tous ceux que la maladie nous arrache. Pour l’amour de ceux qui oublient. » Je pense que nombreuses personnes peuvent se reconnaître à travers celle-ci.
Je finirai par dire que si ce livre était amené à être adapté cinématographiquement, que les moyens y étaient mis, il pourrait faire un très bon film je pense. Legardinier appartenant également au monde du cinéma -décidément, cet auteur a de bien nombreuses cordes à son arc-, peut-être s’en occupera-t-il lui-même un jour ?