Cette fois-ci, je vous présente un livre plein d’humour « Mémé dans les orties », publié chez Le livre de poche avec 264 pages. Auto-édité, c’est le premier roman d’Aurélie Valognes. Grâce aux avis objectifs d’un grand nombre de ses lecteurs sur la toile du net, ce livre a été plebiscité par de grandes maisons d’édition. Dans le genre contemporain, ce récit vous permettra, pourquoi pas, de vous reconnaître à travers le personnage de Ferdinand ou de vous rappeler une connaissance.
Mr Ferdinand Brun est un vieil homme de 83 ans, bourru, divorcé et aigri. Ces journées se résument à ne rien faire si ce n’est d’attendre la mort, jusqu’à en éprouver la flemme de sortir sa poubelle. Il a tout de même un passe temps, celui de persécuter les vieilles de la résidence et surtout de faire tourner en bourrique la concierge. C’est un ogre, odieux personnage incarnant le serial killer de l’immeuble.
Seulement depuis la disparition de sa chienne Daisy, Ferdinand n’a plus goût à la vie, jusqu’à l’arrivée de la petite voisine de l’appartement du dessus, Juliette. Elle va s’insinuer dans sa vie. Non que dis-je ! Elle va carrément s’incruster dans la vie de Mr Ferdinand Brun.
Les répliques cinglantes, acerbes de Mr Brun ne vont pas décourager la petite Juliette, bien au contraire. Un humour décalé qui fait de ce papi un personnage attachant, j’avais l’impression de lire un remake de « Tatie Danielle ». Bousculé par cette vie qui reprend peu à peu, Ferdinand va s’obliger à s’ouvrir aux autres, donnant des situations cocasses et permettant les commentaires désagréables. C’est avec beaucoup de mauvaise foi qu’il va devoir affronter la vie remettant en cause finalement sa vision en général.
Une lecture drôle, légère, très facile à lire et qui fait du bien ! Un livre que je voyais beaucoup sur la toile et je ne pouvais pas passer à côté même avec des avis mitigés. Très attachant, le personnage de monsieur Ferdinand Brun m’a fait halluciner avec ses répliques désobligeantes. Il a su me toucher à d’autres moments et on prend conscience que derrière cette façade, il existe un cœur et que c’est malheureux d’être replié sur soi. On en vient à se demander comment va-t-on vieillir ?
Je pense que finalement même si certains sont asociaux, aigris, désagréables, il faut persévérer dans le contact pour donner de l’amour ou simplement de l’attention car le retour est parfois surprenant.