Énorme succès aux États-Unis, Négociateur : prise d’otages est disponible en français depuis le début de l’année grâce à Don’t Panic Games. Pour vous, on a enfilé nos lunettes de soleil et on a transpiré d’angoisse devant le coup de fil le plus important de notre carrière !
Et si tout reposait sur vos (frêles) épaules ? Si le sort d’innocents était entre vos mains ? Si le moindre faux pas ou une parole malheureuse pouvait mener à une catastrophe qui détruirait des dizaines de familles ? On le reconnaît, le pitch se situe quelque part entre une funeste prophétie et un thriller hollywoodien et ça tombe bien car c’est exactement là que se situe Négociateur : prise d’otages ! Dans ce jeu, vous incarnez l’homme providentiel, le seul capable d’offrir un dénouement heureux à une situation qui parait inextricable. Face à vous, un forcené retient des innocents et vos seules armes seront votre bagout, votre sens de la psychologie et votre habilité à négocier. Allez-vous céder à ses revendications ? Tenterez-vous de le mettre dans la ligne de mire d’un de vos snipers ? Chercherez-vous à ce qu’il se rende sans faire (trop) de victimes ?
Dans Négociateur : prise d’otages, vous allez jouer certaines cartes représentant des dialogues avec le ravisseur. Pour chaque carte, vous devrez lancer un ou plusieurs dés et le résultat de ceux-ci établira la réussite ou l’échec de votre approche. Votre but : gagner des points de discussion qui vous permettront d’acquérir de nouvelles cartes mais également faire baisser le niveau de menace (condition sine qua non à la libération d’otages). Entre chacun de vos tours de jeu, une carte terreur va être piochée et, sans trop en révéler, on peut vous annoncer que certaines d’entre elles seront susceptibles de faire basculer une situation déjà difficile dans la catégorie désespérée.
S’il peut être joué à plusieurs du moment que l’on concerte les décisions, Négociateur : prise d’otages est avant tout pensé pour être un jeu solo. Nous, ça nous a plu car si de plus en plus de sorties comprennent un mode solo, on ne peut pas dire que le marché regorge de jeux directement destinés aux joueurs solitaires. Un (très) bon point de ce côté-là donc. En ce qui concerne les parties, elles sont rapides et toujours tendues. C’est indéniablement un des points forts du jeu. Tout joueur capable de s’immerger (ne serait-ce qu’un peu) dans l’univers proposé par les concepteurs devra s’accoutumer à une bonne dose d’anxiété fébrile et sentira un léger frisson lui parcourir l’échine alors que les dès rouleront sur le tapis de jeu.
En parlant des dés, d’aucuns diront qu’il y a une grande part de hasard dans le jeu car la réussite ou l’échec de votre discussion se jouera sur les lancers de ceux-ci. Ils auront raison mais après tout, dans une situation réelle, rien ne dit que le ravisseur n’aurait pas décelé un trémolo dans votre voix et y aura vu l’aveu d’un mensonge (tout pieux soit-il) ou aura pris la pétarade d’une voiture au loin pour un coup de feu sonnant l’assaut sur sa position. Donc oui, le hasard est présent mais cela ne déforce ni le jeu ni son côté immersif. Pour apprécier la partie, il faudra simplement accepter qu’on ne peut pas tout contrôler.
Enfin, il faut noter que les deux premières extensions du jeu sortiront dans le courant de l’été. Vous pourrez y affronter deux nouveaux preneurs d’otages (le PDG d’une société dont les actions s’effondrent ou les redoutables jumeaux Pedersen, contrebandiers de renom) et y découvrir une nouvelle mécanique de jeu. Bref, pas de repos pour les héros.
Négociateur : prise d’otages, un jeu signé Don’t Panic Games
Nombre de joueurs : 1 (mais peut être joué à plusieurs)
Âge : A partir de 14 ans
Durée moyenne d’une partie : 15 à 30 minutes
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