Amélie Nothomb vient de sortir son 25ème livre qui se nomme Riquet à la houppe. Mais, ce n’est point une nouvelle adaptation du conte de Perrault.
Ce livre nous amène à réfléchir sur l’existence des êtres humains et surtout de nos différences qui nous font exister et nous renforce de jour en jour. Au début de ce roman, Amélie perturbe nos préjugés et nos dits concernant nos enfants et sur les nouveaux nés.
Elle met en scène avec beaucoup de talents l’histoire de deux enfants de leurs arrivées dans notre monde à l’âge adulte. D’un côté, nous avons Déodat qui est un bébé pas joli à contempler et de l’autre côté, nous faisons la connaissance de Trémière une beauté d’une certaine rareté…
Tout les parents pensent que leurs nouveaux nés sont les plus jolis et les plus intelligents mais là dans ce roman, ce n’est pas le cas… Les parents de Déodat le trouve très laid mais pour atténuer sa peine, il a hérité d’un savoir et d’une intelligence que peu de personne ont. De son côté, Trémière qui est très jolie et ressemble à une poupée, n’est pas pour autant choyer par ses parents qui la trouve pas avancé et même en retard pour son âge.
Amélie Nothomb nous raconte donc leurs débuts dans la vie en commençant par les premières années en scolarité. Tout en lisant ce livre, nous pouvons penser que Déodat ne sera pas apprécié de ses amis et Trémière quant à elle deviendra la petite reine de la cour d’école…. Mais, ce n’est pas le cas…. Déodat qui est très intelligent se fit des amis et surtout se trouva comme passion les oiseaux. Trémière quant à elle resta dans son coin et n’était aimé de personne à part de sa grand mère…
Puis nous rentrons dans l’adolescence qui sera mouvementée de haut et de bas de chaque côté (scolarité, premiers amours…) et enfin Amélie Nothomb nous raconte leur début dans la vie active et surtout leur rencontre. Déodat et Trémière finiront peut être à trouver une existence heureuse ensemble même si leurs débuts dans la vie avait mal commencé…
Déodat et Trélière ont pour point en commun leur adoration pour le conte de Perrault Riquet à la houppe et se retrouvait en tout point dans cette histoire.
Ce livre se résume très bien avec la citation suivante « L’art a une tendance naturelle à privilégier l’extraordinaire. »