Auteur belge, émotions à la belge et remise en question culturelle. Rosa raconte une histoire entre deux époques, un homme, une femme et une partie d’histoire jamais racontée. Ce livre est pour les amateurs de sensations et d’émotions, nous suivant à chaque page, jusqu’à la dernière virgule de ce roman, nous faisant retenir notre souffle. Est-ce parce que je suis belge et que je connais ces lieux que l’auteur prend tellement de plaisir à raconter ? Je crois que c’est plutôt dû au talent de cet auteur anonyme derrière ce surnom. Marcel Sel vous emmène dans ce monde de la guerre à l’époque fasciste de l’Italie. En passant, il vous décrit chaque odeur, chaque plat que les Italiens savent si bien faire, chaque maison et l’impression que ça fait d’entrer dedans. Il nous raconte la passion d’hommes et de femmes séparés par la guerre et d’autres ayant le bonheur d’être encore vivants, ensembles.
Ce livre est écrit à Bruxelles par Maurice, un jeune homme en recherche de valorisation de son père quand celui-ci lui demande d’écrire un roman. Il décide d’écrire une histoire, vraie, qu’il est le seul à connaître et qu’il utilise comme revanche sur son père. L’histoire de Rosa, sa grand-mère, déportée juive en Italie. Est-ce que cette histoire datant de plus de soixante ans va changer le courant de l’histoire actuelle ? Je vous laisse le bonheur de le découvrir par vous-même car je vous conseille carrément de lire cette beauté d’écriture. Par contre, je vous préviens, impossible de soulever votre corps du canapé pendant la lecture car plus vous avancez, plus vous êtes dedans, plongé dans cet univers si près et lointain en même-temps. C’est comme une réalité qui vous tombe dessus d’un coup et pour les âmes sensibles aux monde extérieur et à ce que d’autres hommes et femmes ont dû vivre, préparez un temps de récupération après avoir finis le dernier chapitre de Rosa.
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