Quoi ?! Parc d’attraction virtuel ? Quand j’ai entendu parler pour la première fois de Screamride, je me suis mis à rêver à l’idée de plonger tête baissée dans un soft qui parviendrait peut-être enfin à me faire oublier RollerCoaster Tycoon et autres Theme Park. Manque de bol, ce n’est pas du tout – mais genre PAS DU TOUT – ce que propose le titre, qui se pose comme un jeu d’arcade peu inspiré et vendu beaucoup trop cher. Tour d’horizon.
Développé par les petits gars de chez Frontier, à qui on doit le très mignon Kinectimals sorti en même temps que le périphérique Kinect sur Xbox 360, et le sympathique mais beaucoup trop limité Zoo Tycoon au lancement de la Xbox One, Screamride devrait en décevoir plus d’un. Ainsi, comme abordé brièvement dans l’introduction de ce test, pas question ici de se plonger dans la gestion d’un parc d’attraction. Le jeu tire un trait complet sur cet aspect pour nous glisser dans la peau d’employés d’une mystérieuse entreprise, chargée de tester des montagnes russes toutes plus folles les unes que les autres.
A vrai dire, le soft propose trois jeux en un, chacun reposant sur un gameplay radicalement différent. Le premier nous place dans la peau d’un pilote, et va nous mettre au défi de réaliser des parcours dans un minimum de temps. Pour cela, il faudra savoir faire preuve d’un bon timing pour gonfler au maximum sa jauge de boost ou négocier le mieux possible ses atterrissages après les sauts. De même, il faudra gérer sa vitesse dans les virages, ou faire en sorte que l’équipage se penche à droite ou à gauche pour mieux les négocier. Foncièrement, ce n’est pas mauvais, mais assez peu intéressant.
Le mode Destruction, pour sa part, fait appel à nos bas instincts : détruire, sans réfléchir, en balançant des cobayes sur des bâtiments à l’aide d’une catapulte. Un Angry Birds light, en somme. Enfin, un mode Ingénieur vient proposer de construire des parties de rollercoasters manquantes, en laissant libre court à son imagination. Là encore, quelques défauts, et notamment une lenteur assez affligeante dans le rythme, puisque les pièces les plus intéressantes ne se débloquent que trop peu rapidement.
Au final, on se tournera sans doute vers le mode bac à sable permettant de construire ses propres parcours, y fixer ses scores avant de les partager en ligne. Encore faut-il trouver quelqu’un qui veuille bien jouer avec vous pour qu’il puisse apprécier vos talents. Allez, un petit mot sur la partie technique qui est tout bonnement honteuse. On a l’impression de jouer à un mauvais jeu Xbox 360 en voyant les graphismes, et pour environ 40 euros, on a beaucoup de mal à passer outre.