Dans tout groupe de potes qui se respecte, il y a ce mec qui fume depuis plus ou moins longtemps et qui déclare, à qui veut bien l’entendre, qu’il « arrête quand il veut ». Dans mon entourage, ce type, c’est moi. Du moins, c’était moi jusqu’à il y a un peu moins d’un an et cette fameuse soirée de Nouvel An, celle ou un fumeur sur deux prend la bonne résolution d’arrêter la clope. Fort d’une volonté d’acier et d’un courage sans limite (si, si) je prends de haut la moitié des personnes de la soirée, et lance quelques paris-baffes en clamant bien fort que « celle-là, c’est la dernière ». Ouais, sauf que non, en fait. Six jours plus tard, je craque et grille une cigarette sous le regard de mon coloc’ de l’époque, bien décidé à monnayer chèrement son silence. Mais tout fini toujours par se savoir et, au dernier décompte, il me reste douze tartes à prendre en pleine gueule. Dur.
Malgré tout, mon envie d’arrêter de fumer est toujours là et, lorsque Nhoss me contacte pour me présenter leur société, l’un des acteurs majeurs du secteur de la cigarette électronique, je me dis que c’est peut-être le moment de retenter le coup. Alors oui, j’ai déjà tenté très brièvement l’expérience e-cigarette il y a quelques mois, que j’avais cessé rapidement à force d’avoir cette sale impression que les gens me matent dans la rue comme si j’étais en train de sucer un Stabilo. Les mœurs semblent avoir un peu évolué et de plus en plus de personnes ont franchi le cap, à l’image de ce mec qui bosse au deuxième étage de votre boite et qui « vapote » tranquillement devant son PC.
Après avoir reçu mon colis en provenance du Nord – Nhoss est une société française qui voue une importance particulière à la transparence concernant ses produits, cocorico – je me lance donc. Je déballe l’engin, et on retrouve ainsi la cigarette électronique en elle-même, accompagnée d’un chargeur USB permettant de recharger la batterie quand celle-ci est vide. Avec ça, je récupère quatre flacons de liquide, parfums menthe fraîche, menthe chlorophylle, chocolat et tabac blond. Je charge ma clope avec le premier, tire tranquillement et tente en vain de faire des ronds avec la fumée abondante… J’y arriverais, un jour.
Très clairement, l’envie de fumer une vraie cigarette est encore là et je me laisse aller de temps en temps. Mais il faut bien reconnaître qu’utiliser l’e-cigarette, couplée à une envie réelle de ne plus fumer – ou fumer moins, au minimum – apporte un résultat tout à fait convenable. Les parfums sont franchement sympas et permettent à chacun d’y trouver son compte, que l’on ait envie du goût du véritable tabac ou d’un truc un peu plus funky, style chicha. Pour le moment, le résultat est donc assez probant et j’attends de voir à plus ou moins long terme, mais je suis assez confiant. Et puis financièrement, l’économie est clairement intéressante. Après avoir acheté la cigarette électronique en elle-même, à 35 euros, chaque recharge coûte un peu moins de 10 euros et permet de la recharger entre 15 et 20 fois, ce qui vous laisse un peu le temps de voir venir. En comparaison des quasi 7 euros le paquet de clopes, c’est vraiment peu.
Allez, je m’auto souhaite donc bon courage pour la suite. Si jamais ça vous intéresse, je vous toucherais un petit mot sur la suite des événements.
C’était l’instant toxicomane. A vous les studios.