La licence qui a depuis longtemps écrasé ses concurrents pour s’imposer comme la GOAT des simulations de basket est de retour ! Dans une version 2K22 destinée à être celle de la maturité sur les consoles new gen, les studios 2K ont à nouveau mis les petits plats dans les grands (et les ballons dans les filets). Swish…
Sans surprise, les studios 2K ont une nouvelle fois mis le parquet paquet et les habitués de la franchise NBA 2K ne seront donc pas étonnés de la qualité de ce nouvel opus. Très fidèles aux standards qu’ils ont eux-mêmes fixés, les concepteurs ont en effet une nouvelle fois fait le job très proprement en offrant aux amateurs de basket-ball une simulation à la hauteur de leur passion. De là à faire de cette édition une candidate au Hall of Fame des meilleurs jeux de basket all time ? C’est ce que nous avons cherché à déterminer…
Mais regardez-moi ce grain de peau…
Tout d’abord, arrêtons-nous sur l’esthétique du jeu en lui-même. Comme on pouvait s’y attendre, les graphismes flattent agréablement l’œil. La modélisation des joueurs est irréprochable et le rendu des détails est réellement impressionnant. Du grain de peau des joueurs aux gouttes de sueur qui perlent sur leur front, c’est bien simple, on est parfois à deux doigts de croire qu’on regarde un match plutôt que de le jouer.
Et au-delà des joueurs en eux-mêmes, c’est l’ensemble du jeu qui a reçu un traitement soigné car les salles sont très fidèlement reproduites, le réalisme du public est bluffant et même l’animation sonore réussit à tirer son épingle du jeu. Il faut comprendre par là que l’ambiance est différente dans chaque salle et ce, notamment grâce à la présence pour chacune des trente franchises du speaker officiel du club. Ça peut sembler être un détail (et ça l’est probablement) mais pour quiconque a déjà eu la chance d’arpenter des salles NBA ou est un familier des rediffusions de matches, ça ajoute beaucoup à l’immersion.

N’est pas Steph qui veut…
En ce qui concerne le gameplay, celui-ci en sort grandi si on le compare à celui de l’édition précédente. L’animation du jeu est toujours aussi fluide mais elle a aussi été rendue plus cohérente. Une nouvelle jauge de tir a d’ailleurs fait son apparition dans cet opus et si elle est moins permissive, elle est aussi plus réaliste. Ces derniers temps, et peut-être en raison de l’influence des Splash Brothers, le jeu s’est beaucoup étiré en NBA et cet effet s’était ressenti dans les précédents opus de NBA 2K. Au cours des matches, ça artillait énormément et pour quiconque maîtrisait un peu son tir lointain, les 3 points se mettaient à pleuvoir sur l’adversaire. Désormais, cette tactique ne sera plus aussi facile à mettre en place. Niveau de fatigue, positionnement ou encore pression de la défense, il faudra surveiller d’autres facteurs que le seul talent pur si on veut espérer rentrer un tir.
Autre amélioration au niveau du gameplay : la défense (et notamment la défense de l’intelligence artificielle). Si celle-ci pouvait parfois être un peu douteuse (qui a dit James Hardenique ?) dans les précédents opus, elle a été revue à la hausse et apparaît maintenant beaucoup plus cohérente. On s’en rend d’ailleurs compte au premier contre (qui, croyez-nous sur parole, sera le premier d’une longue série de bâchages en puissance).

Ma Carrière ou le basket sous influence
Comme toujours, ce nouveau NBA 2K impressionne par la quantité des modes de jeu et des équipes proposées. Vous pourrez bien entendu sélectionner le roster actuel ou historique d’une des trente franchises mais aussi jouer avec sa version all-time (c’est-à-dire regroupant les meilleurs joueurs ayant transité par la ville, toutes générations confondues). A côté de cela, vous pourrez également étrenner le parquet avec les équipes de WNBA, avec celles de la G-League ou encore avec les différentes sélections de Team USA.
En ce qui concerne les modes de jeu, on retrouve les grands classiques qui ont fait le succès de la franchise. Dans Ma NBA, vous vous glisserez dans le costume d’un General Manger tentant d’apporter le succès à son équipe tandis que dans My Team, vous collectionnerez les cartes pour constituer votre roster de rêve et ainsi défier le jeu en lui-même ainsi que les autres joueurs. Le petit plus, le retour du mode W qui avait été une très belle surprise dans le NBA 2K21 !
Quant au mode Ma Carrière, l’un des traditionnels chouchous des basketo-gamers, il vous glissera cette fois dans la peau d’un influenceur ayant du basket plein les mains. Délaissant (un peu) les réseaux sociaux, votre nouvel avatar devra choisir une fac’ pour ensuite tenter de percer dans la grande ligue. Et le tout, au cœur d’une ville d’une taille certes réduite (comparée à celle de l’année dernière) mais aussi plus riche en contenus. Un mode de jeu toujours efficace qui, cette année, délaisse un peu les longues cinématiques au profit d’une expérience davantage basée sur le gameplay.
En conclusion
Comme on pouvait s’y attendre, NBA 2K22 confirme une nouvelle fois (et si besoin en était) le statut de simulation sportive par excellence gagnée par la licence il y a déjà plusieurs années. Le seul petit bémol que nous pourrions noter est cette course à la monnaie virtuelle qui, au fil des ans, a gagné de plus en plus de place au sein du jeu. A quelques exceptions près, chaque mode de jeu encouragera d’une façon ou d’une autre le joueur à investir en monnaie virtuelle. Bien sûr, celle-ci peut être gagnée au sein même de la simulation mais elle peut aussi (et bien entendu) être achetée contre de la monnaie sonnante et trébuchante, ce que le jeu a tendance à nous rappeler assez souvent. La rançon de la gloire ?
Quoiqu’il en soit, NBA 2K22 a su conserver tous les ingrédients qui ont fait de lui LA référence en matière de simulation de basket et entre des modes de jeu hyper-complets, des graphismes à couper le souffle et un gameplay fluide et immersif, nul doute que ce nouvel opus rencontrera le succès retentissant qu’il mérite !