Sorti le 22 Septembre dernier, nous avons eu la chance de pouvoir tester Project Cars 2 de Bandai Namco et SlightlyMad Studio, sur Playstation 4. Défini comme une simulation de course automobile, à l’instar de Gran Turismo ou Forza Motorsport, le jeu est-il à la hauteur de ses concurrents ? On vous dit.
Réglages complexes mais un contenu complet
Pour le contenu du jeu, il est complet. 180 voitures et une soixantaine de circuits, c’est largement suffisant puisque nous serons tous d’accord que de la “simulation pure” n’a de grand intérêt qu’à bord d’une voiture de 45 chevaux. Comme tout jeu de course il y a toutes les catégories, puissances, et types de courses présents dans Projet Cars 2. Si vous trouvez que c’est peu, c’est légitime mais attention, le jeu étant très dur à prendre en main vous ne vous souviendrez même plus qu’il n’y a “que” 180 voitures tellement votre cerveau va chauffer devant la tonne de paramètre que vous aurez à mettre place pour prendre du plaisir à piloter votre bolide. Pas mal de réglages sont réservés aux experts de l’asphalte mais nous sommes des joueurs avant tout et perdre autant de temps dans la compréhension des paramètres d’un type de véhicule (car oui tous les réglages diffèrent selon votre engin) peut rapidement devenir un casse-tête et vous faire perdre l’envie de jouer de manière plus “pro”.
Bref, ce passage fastidieux mais tellement important de ce jeu, rebutera sûrement le novice qui prendra finalement peu de plaisir. Projet Cars 2 se veut donc exigeant et clairement destiné aux fins connaisseurs et joueurs de simulation aguerris.
Une bande-son correcte malgré un visuel très arcade
C’est là que ça ne va pas, même si en soi le jeu est beau graphiquement on voit tout de suite la touche Bandai. Ce que nous voulons dire par là, c’est que nous avons l’impression d’être loin de la réalité, mais plus proche d’un dessin animé. C’est pas spécialement dérangeant, mais ça apporte un côté arcade qu’on ne recherche absolument pas dans une simulation de course. Ça impacte effectivement l’effet de vitesse et les jeux de lumière. Ajouté à cela, le crissement des pneus insupportable et digne d’un jeu de course des années 20 et voilà nous voilà presque dans un mauvais Burnout..
Points positifs, car il y’en a tout de même, les bruits des moteurs sont plutôt bons ainsi que la soundtrack, mais le tout rattrape peu les points négatifs.
Un gameplay pour les habitués du genre
Niveau gameplay, comme dit plus haut quand on a compris comment régler son véhicule, on prend du plaisir et on a même du mal à lâcher la console ou le PC, car oui c’est bon et très réaliste quand on fait plus ou moins abstraction des défauts visuels. Petit point noir sur le online : le menu vraiment peu ergonomique comme une grande partie du jeu.. avec en plus de nombreux bugs et crash rendant l’expérience assez pénible. Donc on finit par quitter le mode online et on repart dans la carrière, qui pour le coup, est vraiment complète et plutôt longue. En ayant passé des heures dessus nous avions pensé avoir accompli une grande partie du jeu mais à notre plus grande surprise, la durée de vie est plutôt longue, ce qui est un bon point lorsqu’on ne peut pas jouer paisiblement en ligne.
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