Récemment, j’ai profité de l’offre Playmax pour récupérer un jeu Xbox One à côté duquel j’étais passé au moment de sa sortie, à savoir The Amazing Spider-Man 2. Comme vous pouvez vous en doutez, le soft est bien évidemment adapté directement depuis le long métrage dont Max vous a longuement parlé au moment de la sortie ciné.
Autant cesser le suspense tout de suite de suite. Sans trop de surprise, comme c’est le cas pour l’imposante majorité des adaptations vidéoludiques de longs métrages, The Amazing Spider-Man 2 est loin d’être un hit. Pire, il est même très loin d’être un bon jeu. Esthétiquement tout d’abord, le titre est très en-dessous des attentes que l’on a d’un jeu sur les nouvelles générations de consoles. Bien évidemment, le titre est cross generation, ce qui veut dire qu’il est sorti à la fois sur le combo Xbox One/PS4 et sur Xbox 360/PS3, ce qui n’est jamais une bonne chose pour la réalisation des versions censées être les meilleures. On se retrouve donc avec un homme-araignée à l’aspect ultra plastifié, à une ville de New York petite, laide et sans vie. Par ailleurs, si les animations de Spider-Man ont bénéficié d’une attention un peu plus poussée, celles des ennemis font peine à voir. Très clairement, j’ai eu l’impression de faire un bon en arrière d’une dizaine d’années en m’essayant au jeu.
Et malheureusement, ce n’est pas le gameplay en lui-même qui m’a donné plus envie de continuer mes pérégrinations. Alors oui, on prend toujours son pied en incarnant le Tisseur, à slalomer entre les immeubles de toile en toile. La sensation de liberté et de vitesse est plutôt sympa mais, déjà, les problèmes resurgissent. Des problèmes de caméra d’un autre temps viennent complètement ruiner le plaisir et risquent fort de vous faire péter un plomb si vous êtes aussi tolérant que moi… Il suffit qu’un petit élément de décor vienne parfois s’intercaler entre la caméra et Spider-Man pour que tout saute n’importe comment, sans que l’on comprenne vraiment pourquoi. Très clairement, ce genre de soucis a été réglé depuis la fin de l’ère PlayStation première du nom, et je trouve ça totalement honteux.
A côté de ça, la narration, tout comme l’intérêt des missions présentes dans le jeu, est simplement affligeante. Ce sentiment est encore renforcé par des doublages complètement merdiques – osons le dire – qui ne parviennent même pas à faire transparaître l’humour de notre Tisseur, pourtant assez drôle en général. Au final, on se contente de foncer en ligne droite jusqu’à la fin du jeu en esquivant au maximum les missions annexes totalement inintéressantes, pour boucler le tout en une poignée d’heures et passer à autre chose le plus vite possible.