Bonne nouvelle pour les fans de baston, la licence The Raid revient en salle cette semaine pour un second volet d’action pure et dure. Un véritable festival de coups de poing, pied, tête puis de tout le corps finalement absolument jouissif. Petit rattrapage rapide pour ceux qui aurait raté le premier opus: Rama, jeune flic de Jakarta se retrouve enfermé avec sa brigade dans un immense immeuble (type cité dortoir) intégralement peuplé de criminels enragés. Difficilement et avec pertes et fracas, il parvient à s’en échapper en ayant surpris et bluffer les spectateurs de ses technique de combat à main nue. C’est alors que lui est imposée une nouvelle mission, et c’est parti pour The Raid 2.
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Gareth Evans (le réalisateur) nous offre cette fois-ci une histoire d’infiltration dans une guerre des gangs entre grande famille mafieuse indonésienne. Soyons honnête, le scénario ne cherche pas très loin et est assez prévisible, mais ce n’est finalement pas ce qui est recherché dans ce genre de film. La demande concerne l’action, le spectaculaire, et là pour sûr, nous sommes servis ! Après un démarrage toutefois un peu lent par moments, une fois lancé ça ne s’arrête plus. Les combats s’enchaînent à mains nues, à l’arme blanche, au fusil en un contre un, un contre plein, ou plein contre plein. Les amateurs d’arts martiaux, de pencak-silat notamment (art martial malaisien), seront plus que ravis. Les affrontements sont d’une telle intensité qu’ils sont même parfois physiquement à couper le souffle : je me suis véritablement retrouvé, sur certains combats sous le poids d’une excitation telle que j’ai du bien souffler pour récupérer. Et de mémoire, je ne me rappelle aucun film m’ayant fait cet effet. A noter également la violence des coups, très souvent le spectateur est amené à souffrir pour la victime tant le choc est brutal, et pour autant, il n’y a pas d’excès d’hémoglobine. Pas de gore extravagant dans ce film, ni de vulgarité et franchement c’est agréable.
Chose assez prenante aussi concernant ce film, c’est qu’il semble construit comme un jeu video, du type « beat them all ». On a l’impression d’avancer de niveau en niveau. Le héros se retrouve dans des situations progressives où il doit faire face et corriger un paquet de méchants : les toilettes de la prison, la promenade, la rue, des bars, buildings, etc. puis il rencontre des boss : un as du baseball, une fille à marteaux et un maître pesilat (pratiquant du pencak silat). Et ça s’enchaîne, sans que rien d’autre n’intervienne, pas même une romance qui viendrait se greffer en parallèle comme ça aurait été le cas si le film était purement US. Je vous l’ai dit, on est intégralement dans l’action !