Édité chez Bayard, « The rain » compte 384 pages. Littérature jeunesse, il sera la lecture idéale pour les plus de 13 ans. Virginia Bergin est également scénariste pour la télé et le cinéma. Aussi dans cet univers post-apocalyptique, elle nous livre une fiction qui pourrait très bien être adaptée à l’écran.
Ruby Morris est une jeune fille de 15 ans qui vit en Angleterre avec sa mère, son beau-père et sont petit frère Henry âgé de quelques mois. Alors qu’un astéroïde est entré dans notre atmosphère, il a été pulvérisé pour s’effriter et s’éparpiller à l’état de poussière. Dès lors que ces bactéries spatiales sont en contact avec la pluie ou l’eau, elles se développent et contaminent l’Homme pour le tuer. Une réaction violente qui détruit l’organisme en le brûlant de l’intérieur et en faisant sortir du sang par tous les orifices.
C’est une journée où le pays fête le printemps et chacun partage le barbecue entre amis ou en famille. Or une pluie mortelle chargée de bactéries spatiales tombe sur le pays et menace la survie de l’humanité.
Ruby qui passe la journée entre amis échappe de justesse à cette pluie diluvienne alors qu’elle barbotait dans le jacuzzi. Ainsi commence cette catastrophe humaine dont la vie de chacun dépend des aléas climatiques, des eaux contaminées, de la faim mais surtout de la soif. Elle perdra peu à peu les membres de sa famille pour ainsi n’être livrée qu’à elle même. La population restant étant infime, elle devra braver les dangers tandis que d’autres perdent la raison face à cette situation.
Une lecture très facile, j’ai enchaîné les chapitres en étant projetée dans un univers résonnant la fin du monde. Ruby est une jeune fille loin d’être badasse qui évolue dans un milieu avec ses peurs, son innocence. Elle apprendra de ses erreurs pour se surpasser encore et encore et espérer atteindre son principal objectif. J’ai beaucoup apprécié la protagoniste qui reste une adolescente normale avec ses cotés superficiels. Loin d’être capricieuse, elle n’oublie pas d’être coquette. N’étant pas également dégourdie, elle essaie cependant de se surpasser, de réfléchir comme le lui demandait son beau-père.
L’autrice n’a pas hésité à mettre à l’épreuve les différents personnages du roman en les plaçant dans des situations épouvantables, leur faire sentir l’odeur cadavérique, à les choquer psychologiquement.
Une dimension réelle que j’aurai bien vu à travers une projection cinématographique. Bien sûr s’agissant là que du premier tome, il ne me reste plus qu’à patienter pour connaître le dénouement de cette histoire.
Un bon roman !
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