U4-Koridwen de Yves Grevet est le dernier tome que j’ai choisi de lire pour cette aventure post-apocalytique. Pour ceux qui ne connaissent pas le concept du U4, je les invite à lire les chroniques de U4-Stéphane, U4-Yannis et U4-Jules.
Koridwen vit en Bretagne dans l’exploitation agricole familiale. Le virus U4 « Utrecht 4ème génération » a décimé 90% de la population mondiale mais semble avoir épargné les adolescents âgés de quinze à dix-huit ans. Experte du jeu WOT (Warriors of Time), avatar Koridwen, elle a reçu comme tous les autres joueurs, le message du maître du jeu Khronos. Il semblerait qu’il connaisse le moyen de remonter le temps. Pour cela, rendez-vous sous la plus vieille horloge de Paris le 24 décembre à minuit. Seule survivante de son hameau, elle comprend que cela ne sert plus à rien de rester attachée à sa vie paysanne. Ayant retrouvé son cousin Max, atteint d’un handicap mental, la 1ère partie de ce tome est un road trip. L’héritage de sa grand-mère va conduire Kori à faire des incantations. Trouvera-t-elle le moyen de percer les mystères lui permettant de remonter le temps ? Dans ce roman, on perçoit bien cette atmosphère bretonne, mystique, dans laquelle cet apprentie sorcière s’essaie à des préparations de potions.
J’ai tout de même ressenti une certaine lassitude dans ce livre, car je n’ai pas retrouvé l’adrénaline ou l’angoisse comme j’ai pu le ressentir dans les autres romans. Le personnage principal nous apparaît bien seul et désœuvré. J’ai par conséquent apprécié certains passages faisant apparaître des éléments rappelant certaines situations appartenant aux protagonistes des autres tomes. J’ai découvert une fin assez surprenante et intéressante qui donne une note bien différente à ce livre contrairement aux autres tomes. On comprend alors que ce n’est pas l’histoire qui prône mais le dénouement de celle-ci qui en fait un livre captivant.