Izïa Higelin est née en 1990. Elle est chanteuse, mais pas étonnant me direz-vous. En effet, son père, Jacques Higelin, a dû lui enseigner quelques bases, non ? Probablement. Mais gardons à l’esprit que celui qui ne possède aucun talent peut toujours courir ! Car le talent ne se fabrique pas, même avec du travail ! Le talent, c’est inné, spontané. Le talent vient de l’intérieur.
Izïa cartonne depuis 2009, année de la parution de son premier album naturellement intitulé Izïa. Nom qui est également le nom du groupe avec lequel elle sillonne la France. Pour se produire sur scène. Dans des salles qui accueillent de plus en plus de fans. Fans qui, en s’amassant, se réunissant, lui font remporter haut la main une première victoire de la musique. L’album, purement rock, ne peut être comparé à aucun autre, sinon à ceux que la jeune artiste fera paraître en 2011 et 2015. Pop-rock, l’électro-pop… ça reste à déterminer.
Izïa a su créer son univers. Un univers qui change de ce qu’il est de bon ton d’écouter. Un univers bien différent de ceux que les radios diffusent en boucle et pour lesquels je songe régulièrement au suicide. Non, Izïa s’éloigne de cela et dégage une énergie qui s’apparente à une pathologie. Sur scène, elle chante, saute, danse… Elle communique avec son public qu’elle appelle « les copains ». Leur transmet une volonté incroyable de vivre ! So Much Trouble, un titre résolument rock, l’envoie au paroxysme de son excitation. Elle passe du micro au piano, du piano au micro, puis passe par la batterie pour carrément en dévisser une cymbale.
Enfin, son dernier album, intitulé La vague, est uniquement composé de titres français. On y découvre une douceur inédite et une voix plus maîtrisée que jamais. Une set-list remarquable qui fait déjà beaucoup parler d’elle.
En parallèle de la scène, Izïa tourne dans des films, notamment Samba. Des rôles sur mesure qui lui ont valu le César du meilleur espoir féminin. Mais ça n’est pas le sujet. Nous pourrons en parler un autre jour, qui sait ? Pour l’instant, retenez seulement qu’il vous faut écouter Izïa sur le champ. Pour le plaisir des oreilles.
Et celui des yeux.