Synopsis: Après avoir rompu avec Mark Darcy, Bridget se retrouve de nouveau célibataire, 40 ans passés, plus concentrée sur sa carrière et ses amis que sur sa vie amoureuse. Pour une fois tout est sous contrôle ! Jusqu’à ce que Bridget fasse la rencontre de Jack… Puis retrouve Darcy… Puis découvre qu’elle est enceinte… Mais de qui ?
15 ans après le premier épisode, la célibataire anglaise la plus barrée du cinéma est de retour sur nos écrans.
Ce nouvel (et dernier ?) opus nous permet de retrouver la délirante Bridget Jones, un peu comme une bonne amie qu’on n’aurait plus fréquenté depuis un long moment mais dont on trépigne d’impatience de connaître les tribulations amoureuses.
Réaliser une suite est une tâche ardue, particulièrement quand les volets précédents ont été de grands succès commerciaux. Il faut doser avec parcimonie les ingrédients, reproduire la même recette avec son brin de nouveauté sous couvert d’être fustigé par les fans inconditionnels.
Un retour en grande pompe pour la célibataire la plus burlesque du cinéma
Bridget Jones Baby s’inscrit clairement dans la lignée du Journal de Bridget Jones et de L’âge de raison. On ne déroge pas à la règle : tout est extrêmement prévisible, Bridget n’a pas changée d’un iota, quoique un peu amaigrie, ce qui est bien dommage car sa rondeur en faisait une heroine plus crédible, une madame tout le monde à laquelle n’importe quelle femme pouvait s’identifier. Il semblerait que Renée Zellweger ait tout bonnement refusé de reprendre du poids car suite aux précédents tournages, elle aurait eu beaucoup de mal à retrouver sa ligne svelte.
Ce détail ne gâche en rien l’aspect désopilant du personnage, gaffeuse, maladroite, irréfléchie et involontairement hilarante. Les années ont passé mais Bridget reste la même, toujours en proie à des choix amoureux entre le charismatique Mark Darcy (Colin Firth), l’éternel dandy un brin coincé et le séduisant Jack Qwant (Patrick Dempsey), l’amant fougueux. La grossesse de Bridget est finalement presque survolée, elle est uniquement prétexte à une joute verbale entre ses deux prétendants, et surtout l’occasion de se tordre de rire face aux répliques cocasses de sa gynécologue brillamment interprété par Emma Thompson. Le comique de situation reste l’élément clé de ce film, entre ambiguïté et malentendus, on se tord de rire pendant ces deux heures.