Aujourd’hui, avec le premier tome de Cyberwar, les éditions Delcourt nous invitent dans un cauchemar moderne, un monde qu’un simple virus informatique aurait porté au bord du chaos.
En pleine finale de la Major League de baseball, le stade du National Park de Washington est subitement plongé dans le noir. Le Président Anderson, venu supporter les Nationals de la capitale, est immédiatement exfiltré par les services de sécurité et est informé que la panne ne touche pas uniquement Washington mais bien le territoire américain tout entier. Présents eux-aussi au stade, Jack et Lily s’apprêtent à rentrer chez eux quand ils croisent la route d’un homme mourant. Celui-ci leur confie une clé USB qu’il les supplie de donner en mains propres au Président, faute de quoi le monde pourrait basculer dans une troisième guerre mondiale.
A l’heure de l’omniprésence de l’informatique, de l’électronique et d’internet, tout État, aussi superpuissance soit-il, semble à la merci d’un clic de souris malveillant. C’est la douloureuse expérience à laquelle les États-Unis du Président Anderson sont aujourd’hui confrontés. Communications coupées, moyens de transport à l’arrêt, réseaux de distribution d’eau potable hors service, … Déjà le pays semble basculer dans le chaos, sous l’œil inquiet des autres puissances du globe.
Non sans rappeler celui croisé dans « Le Président a disparu » de Bill Clinton et James Patterson, le scénario de Cyberwar est à l’image de son scénariste, Daniel Pecqueur. Au travers d’un récit vif et percutant, cet ancien pilote de course professionnel entraîne le lecteur dans un enchainement haletant de scènes d’action. Bagarres, explosions, course-poursuites, le rythme de ce premier opus est soutenu jusqu’à la dernière case après laquelle le lecteur se surprendra à imaginer la suite des événements et les rares solutions qui semblent s’offrir au Président Anderson.
Vu le rythme imprimé au scénario, Cyberwar devait se doter d’un dessinateur aux traits précis, saisissants et très à l’aise dans les scènes en mouvement. Il l’a trouvé en la personne de Denys dont le style concorde parfaitement avec la tendance scénaristique hollywoodienne de Daniel Pecqueur.
Cyberwar, tome 1 : Day One, une bande-dessinée de Daniel Pecqueur (scénariste) et Denys (dessinateur), publiée aux éditions Delcourt.
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