Cette fois, la fin d’année est bel et bien lancée et avec elle sa traditionnelle avalanche de jeux. Alors que je Destiny et FIFA 15 continuent de chauffer dans ma Xbox One, voilà que Microsoft vient de me filer une version de Forza Horizon 2 (merci encore !). Je ne suis pas un grand fan des jeux de caisse, essentiellement parce que je suis une grosse merde, aussi j’ai toujours suivi la série Forza d’assez loin. A vrai dire, j’avais totalement esquivé le premier Forza Horizon, et n’avais quasiment rien vu/lu sur cette suite. Et c’est peut-être pour cela que le plaisir est aussi grand maintenant !
La première chose à savoir sur Forza Horizon 2 est que le gameplay est foncièrement différent des épisodes classiques de Forza. Ici, on s’oriente vers quelque chose de beaucoup plus arcade, de beaucoup plus fun, de beaucoup plus excitant. On n’est pas encore sur le gameplay d’un Burnout ou d’un Need for Speed, mais on est bien plus dans l’immédiateté du plaisir. En simplifiant son gameplay, le titre peut attirer à lui un public plus large, dont j’avoue faire partie, et c’est réellement plaisant ! Le jeu conserve malgré tout une très bonne physique, et on peut le ressentir lors des courses sous la pluie, qui sont l’une des nouveautés principales de ce nouvel épisode. Ca dérape plus, il faut mieux gérer ses glissades, sans pour autant que les routes se transforment en patinoires. Les courses offroad font aussi leur apparition, et sont l’une des petites déceptions que j’ai. A vrai dire, elles sont très sympa, mais malheureusement la promesse de liberté au volant de tous les véhicules a poussé les développeurs à rendre possible les virées en pleins champs avec une Ferrari sans que cela soit trop compliqué. Du coup, les gros SUV et autres Jeep perdent clairement de leur intérêt et on ne les utilise malheureusement que trop peu souvent. Dommage, car les plus de 200 véhicules du jeu ne sont pas forcément tous mis à profit du coup.
A l’image d’un Test Drive Unlimited, le titre nous propose ici un environnement ouvert qui va nous faire voyager dans des décors idylliques au volant de bagnoles de rêve. Ce sont les bords de la Méditerrannée qui ont été choisis pour cette deuxième aventure, dans une Riviera nous faisant voyager d’Italie jusqu’en France. La zone de jeu est extrêmement importante et nous fera découvrir virtuellement les villes de Nice, Sisteron, Saint Martin, Castelletto, Montellino et San Giovanni. Celles-ci n’ont pas été reproduites ultra fidèlement mais on retrouve malgré tout les lieux les plus emblématiques comme la promenade des anglais ou les places Massena et Garibaldi pour Nice, par exemple. Les différents championnats – 168 au total ! – mais surtout les road trip nous faisant aller d’un côté à l’autre de la carte avec pour seul objectif de profiter du paysage sont l’occasion de prendre véritablement son pied dans ces contrées ensoleillées et, pourquoi pas, de profiter du mode Photo toujours aussi excellent dans le titre (et pour lequel un défi est proposé dans le titre !). Le titre propose également des missions Collector proposant des défis un peu originaux, mais aussi et surtout les Rassemblements qui proposent des épreuves complètement dingues où vous allez pouvoir faire la course contre un train, des avions de chasse ou ce genre de choses. Ces courses sont absolument incroyables et superbement mises en scène, dommage qu’elles ne soient présentes qu’au nombre de 5 ! Allez, on ne va pas faire la fine bouche, il y a déjà énormément de choses à faire, avec des tonnes de panneaux secrets, de radars et de routes à découvrir. Le 100% va être compliqué à obtenir, mais pourtant foutrement bon, je pense !