Forza Horizon 4 – Jonathan
J’ai profité de mon abonnement au Xbox Game Pass pour me lancer dans un titre que je ne serai pas frustré de laisser un peu en plan, une fois mon fils né (coucou bébé !). J’ai donc opté pour Forza Horizon 4, et quel bon choix !
Xbox ne possède pas une multitude d’exclusivités en comparaison de PlayStation, mais Forza Horizon fait assurément partie des titres qui font pencher la balance pour tous les amateurs de jeux de bagnole – mais pas que. Je suis pour ma part assez peu enclin à enchaîner les courses motorisées, mais j’ai pris un pied monstrueux à parcourir la Grande-Bretagne et à compléter chacune des innombrables épreuves du titre. On enchaîne courses sur route, rallye, sauts, pointes de vitesse, parmi mille autres activités.
Techniquement, le jeu nous en met plein la tronche, avec des graphismes à la pointe de ce que peut proposer la Xbox One X. J’ai également été bluffé par les sensations de vitesse ressenties !
Si vous souhaitez en découvrir un peu plus, n’hésitez pas à consulter cet article en complément.
Fall Guys – Quentin
Attention, ici, nous vous parlons d’un jeu aussi inattendu que déjanté : Fall Guys : Ultimate Knockout. Proposé en téléchargement gratuit pour les abonnés du PS Plus pendant le mois d’août, la petite production sans prétention des studios Mediatonic a suscité un énorme et surprenant engouement chez les joueurs. Pour preuve, le jeu a généré plus de 185 millions de dollars dans sa version PC pour le même mois et pour vous donner une idée, on n’avait plus vu ça depuis plus de quatre ans et la sortie d’Overwatch… Ce n’est pas peu dire !
Mais alors c’est quoi Fall Guys : Ultimate Knockout ? Eh bien, pour résumer, c’est un jeu massivement multijoueurs online qui ressemble à une course de mascottes américaines qui se seraient perdues dans une version virtuelle du jeu télévisé Wipeout. Dans celui-ci, vous incarnez une sorte de haricot à courtes pattes (que vous pourrez affubler de costumes aussi délirants que le jeu en lui-même) et vous allez vous livrer à une course complètement chaotique pour tenter de vous qualifier pour la manche suivante. Des ballons géants qui roulent vers vous, des boudins multicolores qui vous poussent hors de la piste (quand ce ne sont pas vos concurrents qui s’en chargent), des portes à défoncer, … voilà quelques exemples des centaines d’épreuves burlesques qui vous attendent dans Fall Guys : Ultimate Knockout. La consécration ultime : réussir à enchaîner les épreuves éliminatoires pour être le dernier concurrent encore en lice.
Voilà pour la présentation mais autant vous prévenir : se lancer dans une partie de Fall Guys : Ultimate Knockout n’est pas sans conséquence et pour cause, le jeu est incroyablement addictif. Même si une course ne prend pas plus de quelques minutes, il y en a toujours une autre derrière pour laquelle vous vous direz « allez, juste une petite dernière ». Bref, Fall Guys : Ultimate Knockout, c’est du fun, du fun et encore du fun. Un succès aussi mérité qu’inattendu et qui n’est pas près de se démentir au vu de l’engouement que l’annonce de la seconde saison (dans un thème plus médiéval et prévue pour octobre) a suscité dans la communauté des joueurs.
Mais nous avons assez parlé, que tous les haricots prennent place sur la ligne de départ…
Super Mario 3D All-Stars – Matt
Depuis des années, une multitude de joueurs rêvaient de jouer à nouveau à Super Mario Sunshine sans avoir à ressortir cette bonne vieille GameCube. Une demande entendue par Nintendo, enfin pas tout à fait… Par surprise, afin de fêter le 35ème anniversaire du plus célèbre des plombiers, Nintendo annonçait début septembre la sortie de Super Mario 3D All-Stars sur Switch qui réunit trois fabuleuses aventures du moustachu : Super Mario 64, Sunshine, et Galaxy. Une bien bonne nouvelle, sauf que la firme a oublié une petite chose : retravailler l’aspect graphique de ces titres. Oups ! Et c’est un déferlement d’agacement des fans (pour rester sympa) qui a déboulé sur les réseaux sociaux. A juste titre !
Néanmoins, parce que dès qu’il s’agit de Mario je deviens faible, j’ai craqué pour cette compil’ de feignants. Il faut dire que j’avais diablement envie de me refaire Mario Sunshine. On passera donc sur l’aspect graphique qui, malgré un petit lissage HD, reste le même qu’à la sortie du titre. Même chose pour Mario 64 (qui pique un peu les yeux), et Galaxy (plus récent et donc toujours agréable pour la rétine). Passé ce constat amer et un gameplay qui aurait mérité un coup de plumeau également, je dois avouer que j’ai pris un plaisir fou à me plonger à nouveau dans ces trois petites merveilles de 3D. Des jeux qui n’ont pas pris une ride au niveau des mécaniques, du level design, et de l’inventivité. Les trois titres demandent toujours autant de dextérité (j’avais oublié à quel point Sunshine peut s’avérer aussi difficile par moment) d’autant plus lorsque l’on veut les compléter à 100%. Le tout amenant donc à une durée de vie très conséquente (facilement une centaine d’heures pour faire du 100%).
En bref, si l’on passe au dessus de l’aspect marketing discutable de Nintendo (et l’absence de Galaxy 2), il est véritablement plaisant de refouler à nouveau ces titres marquants réveillent une certaine nostalgie dans le cœur des joueurs.
Heavy Rain – Almaze
Au vu des jours pluvieux d’automne, Heavy Rain de Quantic Dream est de circonstance en ce moment !
Sorti en 2010 sur PS3 et en 2016 sur PS4, le jeu ne date certes pas d’hier. Si son plus gros point faible réside dans la rigidité du gameplay, je vous conseille de passer outre. Heavy Rain est un véritable bijoux narratif, qui vous emmène dans un univers sombre, au cœur d’une ville pluvieuse des Etats-Unis où sévit un tueur d’enfant : le Tueur aux origamis.
Le jeu est en fait un film interactif, sous-genre du jeu vidéo dans lequel Quantic Dream est passé maître. Le joueur va incarner successivement Madison Page, une journaliste ; Norman Jayden, un enquêteur du FBI ; Scott Shelby, un détective privé, et enfin Ethan Mars, le père d’un garçon qui a été enlevé par le Tueur aux origamis. Heavy Rain vous plonge dans une course contre la montre afin d’arrêter le tueur et surtout de retrouver le garçon vivant. Glaçant, sous-tension, chacun de vos choix aura un impact sur la suite des événements. Prendre la mauvaise décision ou rater un QTE peut avoir des décisions désastreuses sur la suite des événements, ce qui force le joueur à s’impliquer énormément et à s’identifier aux personnages. Heavy Rain est ainsi un film interactif qui s’écrit au fur et à mesure que le joueur progresse, et qui possède pas moins de 20 dénouements possibles.
Ainsi, Heavy Rain ne vous épargne rien : on y aborde le deuil, la dépression, le traumatisme, et le joueur sera amené à faire face à des dilemmes moraux et à prendre des décisions difficiles.
Comme l’illustre la phrase d’accroche du jeu, jusqu’où êtes-vous prêts à aller par amour ?