Comme je vous le disais dans le dernier arrivage de la semaine, j’ai pu mettre la main sur Batman Arkham Origins grâce à la Warner (que je remercie encore au passage !). La première chose à faire pour moi est de poser les bases : clairement, je ne suis pas un fan de l’homme chauve-souris à la base. Je ne parle pas de la licence Batman Arkham que je ne connais que de loin après avoir essayé les jeux une ou deux fois lors de présentations presse mais que je n’ai jamais pris le temps de découvrir plus en profondeur, mais bel et bien du personnage de Batman en lui-même. Sérieusement, le mec a beau avoir une batmobile qui déboite, il n’en reste pas moins que c’est le seul « super héros » (oui, permettez-moi les guillemets) qui n’a pas le moindre pouvoir. N’importe qui peut s’acheter des gadgets de ouf en étant plein aux as, t’as aucun mérite Bruce. Enfin bref, là n’est pas le sujet.
Batman Arkham Origins nous glisse donc dans la peau d’un homme chauve-souris, à une période où son existence ou non reste encore un mystère. Alors qu’on pouvait s’attendre à voir débarquer un opus nous racontant réellement la genèse du héros, on assiste plutôt ici au passage du mythe à la réalité pour le chevalier noir, et l’idée est tout aussi sympathique. Concrètement, le scénario nous place le soir du réveillon de Noël, moment choisi par Black Mask pour s’en prendre à la prison d’Arkham. Passés quelques événements malheureux, on apprend que pas moins de huit tueurs à gage ont été engagés pour faire la peau d’un Batman qui s’apprête à vivre une sale nuit, ou tout du moins mouvementée. L’occasion pour nous donc de voir certaines têtes comme Bane, Deathstroke ou encore Killer Croc, pour ne citer qu’eux, tandis que Le Pingouin, Le Joker ou encore Enigma tiennent toujours fidèlement leurs postes. Scénaristiquement parlant, Batman Arkham Origins tient clairement la route, avec son lot de rebondissements et de choses intéressantes à découvrir. Comme toujours, la série propose pas mal de contenu sous forme de quêtes annexes qui viennent enrober un fil principal dense mais assez court tout de même. Les quêtes annexes sont d’ailleurs clairement le point fort du jeu, du moins à mon sens. Me balader dans la ville pour en faire un maximum est clairement le point qui m’a le plus plu, même si les quêtes en question ne sont pas les plus intéressantes du monde. Ca reste clairement correct et ça apporte un peu de variété à l’ensemble.
Beaucoup se demandaient si le fait que Rocksteady, la firme à l’origine des deux premiers Batman Arkham, ne soit plus de la partie (le studio se concentre pour un projet next-gen, a priori) allait être préjudiciable au jeu. Comme je vous l’ai dit, je n’ai que peu joué aux premiers épisodes, aussi je me suis un peu renseigné et les échos font tous état d’un même constat : Warner Bros. Montréal prend très bien le relève et a su rester dans la lignée des deux précédents softs. Un peu trop même. Aucune innovation fondamentale n’est de la partie en termes de gameplay, si ce n’est un mode Détective proche de ce qu’on peut retrouver dans un Remember Me et qui demande d’analyser des scènes de crime. C’est plutôt sympa, même si ça fait léger en termes d’innovations. Les combats ont légèrement évolué avec des ennemis différents qui demandent de mettre un peu plus en avant les contres et autres parades, mais rien de fondamental. Techniquement, le jeu se repose également sur ses acquis sans tenter de véritablement évoluer. Batman Arkham Origins est donc beau mais bien trop proche de ses aînés pour véritablement surprendre. J’ai hâte de voir ce que ça peut donner sur Xbox One et PS4 pour le prochain épisode !
Allez, on conclut avec un petit mot sur le multi, sur lequel je n’ai pas passé énormément de temps mais que j’ai trouvé très sympa. Deux gangs s’affrontent, tandis qu’une troisième équipe prend le contrôle de Batman et Robin et tente de leur mettre la pression. Les équipes peuvent appeler de temps à autres des super vilains pour renverser le cours de la partie, ce qui est vraiment bien foutu ! Comme on peut s’en douter, les serveurs ne sont pas complets (encore moins maintenant que Call of Duty : Ghost est sorti !) mais l’expérience reste vraiment cool !
Au final, Batman Arkham Origins est donc un très bon jeu qui ravira les fans de la licence. Peu, voire pas, de changements majeurs, mais pas de quoi bouder notre plaisir malgré tout !
Article paru initialement sur ChezJo.net : actualité jeux vidéo, cinéma, high-tech.
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