Il y a quelques jours, je vous annonçait que j’avais reçu Deus Ex : Human Revolution – Director’s Cut sur PS3. Une aubaine pour moi qui n’avait pas eu le temps de faire le jeu dans son intégralité au moment de la sortie et qui peut donc replonger dans l’aventure d’Adam Jensen avant de passer à la nouvelle génération de consoles et son avalanche de jeux chronophages.

Le type a des lunettes à faire pâlir Jean-Pierre Coffe.
Le type a des lunettes à faire pâlir Jean-Pierre Coffe.

Avant de nous intéresser aux apports de cette version Director’s Cut, un petit rappel rapide du pitch : le titre prend place dans un futur proche, en 2027. A cette époque, la « médecine » a fait un bon en avant impressionnant, aboutissant à la création des améliorations. Il s’agit en fait de prothèses améliorées qui permettent de véritablement changer les personnes qui les portent. Sarif Industries fait partie des entreprises qui ont su profiter de la situation et s’apprêtent à présenter une toute nouvelle amélioration qui va révolutionner le monde. Adam Jensen, le héros, bien que dubitatif quant au principe même de ces améliorations, est le chef de la sécurité de la boîte. Au cours d’une attaque par des augmentés, il est grièvement blessé et les médecins se voient dans l’obligation de remplacer la majorité de ses organes et membres par des parties cybernétiques… Une fois remis sur pieds, Adam n’a plus qu’une seule idée : retrouver ses assaillants et leur faire payer.

Je ne développerais pas davantage le scénario, ni même le gameplay du titre original. Si vous souhaitez plus de détails sur tout ça, je vous invite à lire le test que j’avais rédigé sur XboxFrance au moment de la sortie du jeu (en m’excusant au passage pour la mise en page, je suis innocent !). Cette nouvelle édition du jeu, qu’apporte-t-elle donc ? La chose la plus importante à mon sens concerne l’équilibrage du jeu, essentiellement contre les boss. Beaucoup s’étaient plaints lors de la sortie du titre original que l’approche frontale était avantagée par rapport à ceux qui préféraient se la jouer infilatration, le titre laissant le choix de la façon dont on souhaite aborder le gameplay.

"J'crois que je vais vomir mon Maxi Big Mac !"
« J’crois que je vais vomir mon Maxi Big Mac ! »

Sauf contre les boss, qui nécessitaient toujours un affrontement direct qui se révélait vraiment galère pour les types qui n’avaient cogné aucun ennemi jusqu’ici. D’autres chemins et façons de dégommer les-dits boss sont donc de la partie désormais, et ça fait plaisir. Autre ajout : les DLC. Ils sont directement incorporés dans l’aventure et beaucoup mieux introduits, ce qui évite qu’ils débarquent comme un cheveu sur la soupe.

En revanche, plusieurs déceptions/points noirs sont à noter. Premièrement, le jeu a assez mal vieilli techniquement parlant. Déjà sauvé par sa direction artistique au moment de sa sortie originelle, Deus Ex : Human Revolution – Director’s Cut doit lui aussi son salut à une identité visuelle exceptionnelle. Reste que ça pompe de jouer à un jeu « moche », d’autant plus maintenant que les consoles nouvelles générations sont là, ou presque. Enfin, autre « petit » défaut qui n’en est pas un si vous découvrez le jeu avec cette nouvelle édition : il est a priori impossible d’importer ses sauvegardes du titre classique pour les reprendre sur cette nouvelle édition. Je n’ai pas pu vérifier cela par moi-même, ayant fait le jeu sur Xbox 360 à l’époque, mais pas mal de reproches à ce sujet fleurissent sur le net. Ca ne m’aurait pas dérangé d’un point de vue perso puisque j’aurais quoi qu’il en soit recommencé une partie, mais quand même.

Allez, un petit mot final pour noter que malgré une technique qui a vieilli, le jeu reste une excellente aventure et qu’il est bon de s’y plonger pour celles et ceux qui n’auraient pas eu l’occasion de le faire à l’époque. Après tout, Deus Ex a tout de même été élevé au rang de mythe par les gamers, ce serait faire manque de culture que de ne pas, au moins, s’essayer à cette suite/préquelle. 

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.