Il y a quelques semaines, le studio Arrowhead Game a lancé une campagne délirante pour l’hégémonie de la Super-Terre ! Vous aimez votre mode de vie et avez envie de le défendre face à des meutes d’insectes géants et à des hordes de robots furieux ? Alors engagez-vous chez les Helldivers (II) !
Tout commence avec une cinématique digne d’un nanar nerveux et spatial complètement assumé (oui, on parle de toi Starship Troopers). On ne résiste pas au plaisir de vous la faire savourer…
Vous l’avez compris, la Super-Terre est en danger ! Issus de planètes hostiles, d’effroyables terminides et de belliqueux automatons ont choisi de défier la liberté pour mieux la fouler aux pieds (ou plutôt aux pattes). La guerre est donc déclarée et en tant que fiers Helldivers, vous êtes appelés aux quatre coins de la galaxie pour y apporter un avant-goût de liberté. Vos arguments : des gros flingues et un esprit d’équipe à toute épreuve.
Engagez-vous !
Helldivers II est un énorme bac-à-sable spatial et coopératif dans lequel une escouade de joueurs (jusqu’à quatre) va défier le jeu lors de missions parfois périlleuses, souvent délirantes mais toujours délicieusement violentes. Lors du lancement du jeu, chaque joueur va être appelé à baptiser son propre vaisseau qui lui servira de hub pour se (sur)équiper, pour réunir son groupe de joueurs et pour choisir la planète sur laquelle il souhaite apporter un peu de liberté.
Autant vous le dire tout de suite, ici, pas de mode solo ni de grande campagne narrative. On est avant tout là pour exterminer de la vermine entre potes, et c’est très bien comme ça. C’est d’ailleurs sur cet aspect que Arrowhead a misé et quand on voit à quel point la communauté des joueurs a adhéré au concept, on peut dire que le pari est une immense réussite.
Bien sûr, le jeu n’est pas parfait. D’aucuns déploreront un petit manque de variété dans les décors d’une même planète, l’aspect un peu redondant des missions à accomplir ou encore une patte graphique légèrement perfectible. Mais rassurez-vous, on passe très vite au-dessus de ces défauts tant le jeu est jubilatoire !
« Qui veut un verre de liberté ? »
L’énorme point fort du jeu est lâché : son côté jubilatoire ! Car oui, Helldivers II est avant tout un exutoire addictif qui encourage les joueurs à s’offrir un petit délire massacreur d’insectes (ou de robots) entre amis. Très vite, on se prend au jeu. On choisit une mission, on entre dans son hellpod et on se fait larguer sur une planète hostile en compagnie de nos bidasses de potes avec un seul objectif en tête : y vider un maximum de chargeurs !
Et une fois sur place, le plaisir est intense. Très axé coop’, le jeu encourage la communication, autant pour éviter de se faire bêtement buter par un tir ami que pour s’assurer que vos coéquipiers assurent vos arrières pendant que vous procédez aux manipulations utiles à la réussite de la mission (faire sortir des civils d’une station de recherche, réaligner un satellite, lancer une opération de forage, etc.).
Dans votre quête de démocratisation, vous pourrez donc compter sur votre courage, sur votre capacité à travailler en équipe mais aussi sur un immense arsenal de stratagèmes que vous pourrez faire pleuvoir du ciel (citons en vrac un drone protecteur, un sac de ravitaillement, une sentinelle Gatling ou encore une frappe orbitale ciblée – et boum en plein dans le nid terminide).
Une même communauté, un même objectif
Et c’est celui de la guerre totale ! Ce point est une des raisons pour lesquelles Helldivers II rencontre un tel succès auprès des joueurs. Chaque jour ou presque, de nouveaux ordres sont ajoutés au jeu, encourageant les joueurs à travers le monde à y apporter leur contribution (aussi modeste soit-elle). C’est très fédérateur et grâce à ça, Helldivers II a de bonnes chances de dépasser le cadre du simple « jeu que l’on fait quelques soirs entre potes ».
En conclusion
Helldivers II est une incroyable réussite. En quelques explosions ciblées et grâce à l’apport très starship troopien des insectes géants, il a fait voler notre scepticisme en éclats. Son gameplay aussi efficace que nerveux fait mouche et le jeu rend très vite addict’, nous donnant toujours l’envie de repartir en mission (le fameux « allez, une dernière »). Que ce soit entre potes (la meilleure configuration évidemment) ou avec de parfaits (mais létaux) inconnus, gageons que vous prendrez vite goût à l’apport de liberté en terres hostiles !
Sur ces bonnes paroles, on vous laisse. On doit encore larguer un peu de démocratie sur un avant-poste automaton particulièrement bien défendu. POUR LA SUPER-TERRE !!!
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