C’est désormais une habitude du côté de chez Ubisoft. Chaque fin d’année, quelques licences refont leur apparition, parmi lesquelles Just Dance. 2016 ne fait pas exception à la règle, et Just Dance 2017 devrait faire partie des produits qui se retrouveront sous pas mal de sapins de Noël dans quelques semaines. Le titre vaut-il vraiment la peine de se trouver dans la hotte du vieux barbu ? On vous en parle tout de suite.
Je ne sais pas ce qu’il en est pour vous, mais la danse et moi ne sommes pas les meilleurs amis du monde. Visiblement, certains naissent avec un vrai sens du rythme, un don inné pour bouger de façon classe. Loin de moi l’idée de vouloir blâmer mes parents pour quoi que ce soit, mais il faut bien reconnaître que sur ce point précis, ils ont légèrement merdé au moment de l’attribution de mes points de compétence.
C’est dans les vieux pots..
Malgré tout, je ne désespère et c’est avec une volonté sans faille que je me suis lancé dans le test de Just Dance 2017. Première chose notable qu’il est toujours bon de rappeler : le titre ne nécessite plus forcément de capteur Kinect (nous avons testé le jeu sur Xbox One, mais la donne est la même pour les autres supports) pour être joué. Si l’utilisation de l’accessoire est toujours possible (et recommandée malgré tout, l’expérience s’en révèlent beaucoup plus intéressante), un simple smartphone sous iOS ou Android suffit à se lancer dans la partie.
On s’en doute, cette nouvelle édition annuelle ne vient pas bousculer les codes établis par la licence depuis un moment. On retrouve tous les modes éprouvés par le passé : le World Dance Floor pour s’affronter en ligne, la playlist Sweat qui comptabilise les calories perdues, le Video Challenge pour s’enregistrer en vidéo (d’où l’intérêt de posséder une caméra), ainsi que les modes classiques pour des parties en solo ou multi. A cela s’ajoute un petit nouveau, sorte de compilation de mini-jeux proposant de faire quelques actions amusants (un haka façon All-Blacks, air guitar, etc.) pour essayer de filer un peu d’énergie à des martiens en panne de carburant. Amusant, mais pas franchement incroyable pour justifier l’achat d’une nouvelle édition en soi.
Ce qui fait la différence en revanche, c’est la playlist 2017, composée d’une quarantaine de titres résolument orientés pop et dance, même si d’autres styles comme le hip-hop, la j-pop ou encore de la samba viennent faire une petite apparition. Pour ceux qui souhaiteraient garnir davantage leur playlist, il existe toujours la possibilité d’utiliser Just Dance Unlimited, donnant accès à plus de 200 titres différents. 90 jours d’essai sont offerts avec le jeu, ce qui est tout de même assez intéressant, et il en coûte ensuite entre 2,5 et 5 euros par mois en fonction de la durée d’engagement. Ce n’est pas énorme en soi, mais c’est toujours un peu dur à avaler après avoir acheté son jeu au prix fort.
A part cela, le fond et la forme du jeu ont été quelques peu modifiés. Première bonne nouvelle : graphiquement, on a droit à une expérience vraiment plaisante à l’œil, toujours dans un style très flashy, mais ayant réellement gagné en qualité. Sur le gameplay, on note aussi quelques ajustements, avec notamment une difficulté revue à la hausse. J’ai ainsi pu m’amuser comme auparavant sur cette édition 2017, mais obtenir un bon score demande beaucoup plus de justesse dans la chorégraphie et le timing. On doit passer plusieurs fois sur chaque morceau pour en maîtriser chaque aspect ce qui, en soi, allonge la durée de vie de belle manière pour les plus perfectionnistes.