Le Coffre des Joueurs, nous vous en avons déjà parlé (notamment ici), c’est la box incontournable de tous les amateurs de jeux de société. En proposant un contenu mystère très qualitatif de jeux récents et axés autour d’un thème défini, ses créateurs font chaque fois mouche auprès de leurs abonnés. Le prochain Coffre des Joueurs se profile d’ailleurs à l’horizon. Il se déclinera autour du thème du positionnement et il nous tarde déjà de le découvrir ! Dans l’attente, et histoire de vous (re)donner de bonnes raisons de le commander, arrêtons-nous sur le précédent Coffre qui était lui consacré au thème de l’enchaînement.
Tout joueur régulier le sait pertinemment, l’enchaînement est un concept-clef quand on aime goûter à la victoire. Un enchaînement subtil, audacieux et au timing parfait peut constituer l’estocade qui mettra définitivement hors-course vos adversaires, même les plus farouches. De plus, il est souvent jubilatoire à mettre en place et chacun aime à se remémorer une partie particulière où il a réalisé un combo létal devant les regards impuissants et médusés des autres joueurs. Bref, sur la scène ludique, l’enchaînement est essentiel (en tout cas à une victoire éclatante). D’ailleurs, le plaisir secret d’un joueur n’est-il pas justement d’enchaîner ? Et principalement les parties ?
En ludistes convaincus (et convaincants), les créateurs du Coffre des Joueurs affectionnent particulièrement la magie de l’enchaînement et c’est pourquoi ils lui ont consacré leur dernière box. Passons-en le contenu en revue mais faites-nous confiance, c’est là aussi un enchaînement. Un enchaînement de (très) bonnes surprises.
Yokai, dans la peau d’un médium apaisant pour esprits tourmentés
Le premier jeu que l’on découvre dans le Coffre nous entraîne au Japon pour un surprenant jeu de Memory. Les différents Yokai (comprenez les esprits japonais) se sont entremêlés et comptent sur votre intervention pour trouver la paix. Ensemble, les joueurs vont devoir les regrouper par famille en faisant appel à leur mémoire et à leur esprit de coopération. En effet, ici, afin de ne pas troubler les esprits, la communication est limitée et les joueurs ne pourront s’entraider qu’au travers des cartes indices qu’ils placeront sur les Yokai.
En faisant de Yokai un jeu coopératif et à la communication limitée, les éditions Bankiiiz soufflent un vent de fraîcheur sur le concept (il est vrai poussiéreux) du jeu de Memory. Il en ressort un jeu subtil, original et à la complexité croissante grâce à l’ajout de certaines règles comme les cartes Affinité ou les cartes Objectif.
Space Explorers, dans la peau d’un pionnier des étoiles
Avec Space Explorers, l’équipe du Coffre nous propose un petit retour dans le temps et nous plonge dans une époque à l’enivrant parfum de guerre froide et de conquête spatiale. Nous sommes dans les années 50’ et les deux superpuissances que sont l’URSS et les Etats-Unis rivalisent d’ingéniosité pour remporter la désormais très symbolique course aux étoiles. Dans Space Explorers, nous prenons la tête d’une équipe de recherche et de développement et notre but va être de recruter les plus brillants spécialistes et de réaliser les projets les plus porteurs.
Très clairement, dans sa mécanique, Space Explorers a un petit goût de Splendor et ce n’est pas pour nous déplaire tant nous apprécions cet incontournable des ludothèques. Le moteur du jeu est construit sur le même principe d’accumulation de ressources/compétences pour acheter toujours plus (et/ou mieux). Cela dit, Space Explorers apporte aussi quelques subtilités qui ajoutent du sel à l’ensemble. Par exemple, pour recruter un spécialiste, il vous sera possible de dépenser des jetons de recherche mais ceux-ci iront directement dans la main du joueur suivant (et comme pendant la guerre froide, gageons que vous n’aurez pas trop envie d’avantager votre adversaire).
Space Explorers se révèle donc un jeu subtil et stratégique doté d’une mécanique ayant fait ses preuves. Il est de plus soutenu par une irrésistible direction artistique qui vous plongera dans l’univers graphique propre aux années 50’. Sans conteste, c’est une très belle découverte.
Neta-Tanka, dans la peau d’un Grand Sage
De manière générale, quand un jeu est signé par la Boîte de Jeu (Cerbère, Huns, Outlive, …), il ne déçoit pas. Neta-Tanka, le troisième jeu à découvrir dans le Coffre des Joueurs, ne fait pas exception. Il glissera les joueurs dans la peau d’un chef de clan au sein d’une tribu amérindienne. Leur but, prouver leur valeur afin d’être désigné Neta-Tanka, le Grand Sage qui commande à la tribu.
Pour y parvenir, les apprentis Grand-Chef vont envoyer les membres de leur clan récolter différentes ressources sur le plateau et s’en servir pour construire des tipis, améliorer leur totem, fabriquer des vêtements et évidemment nourrir leurs guerriers et leurs squaws.
Neta-Tanka est donc un jeu de placement d’ouvriers mais qui laisse une large place à l’enchaînement car certaines actions en entraîneront d’autres alors que des bonus seront disponibles pour les joueurs qui parviennent à connecter leurs indiens. Bref, un jeu aussi travaillé que soigné qui jouit d’une mécanique emplie de twists originaux. Le thème est particulièrement immersif et il très bien servi par un matériel d’une qualité irréprochable.
La Cour des Miracles, dans la peau d’un (fier) gueux
Comme la Boite de Jeu, Lumberjacks Studio est un éditeur dont on peut sans risque vanter les qualités. Les (heureux) souscripteurs à la version premium du Coffre auront eu le plaisir d’y découvrir leur dernière merveille, la Cour des Miracles. Celui-ci est un jeu au thème très fort qui vous plongera dans les rues crasseuses du vieux Paris du XVIème siècle. Vous y incarnerez un vaurien, une fripouille, un traîne-misère, un claque-faim, bref, un mendigot bien déterminé à devenir le nouveau Roi sans le Sou.
Le but du jeu sera d’envoyer ses différents ribauds dans le tout-Paris pour y affronter d’autres confréries de mendiants et asseoir sa renommée dans les quartiers de la capitale. Des courtisanes aux prêtres défroqués en passant par les brutes et les doigts-de-fée, les mendiants vont se répandre en ville comme la chienlit. Dans une lutte sans merci, les affrontements brutaux et les complots sournois ourdis dans les arrière-cours des tavernes détermineront de quel Confrérie sera issu le nouveau Roi sans le Sou.
La première chose qui frappe dans la Cour des Miracles, c’est son superbe visuel et la grande qualité de son matériel. Pour ne rien gâcher, le jeu est à la hauteur de ses atours. Sous des règles très simples, La Cour des Miracles se révèle un jeu intelligent de prise de territoire où la suspicion rôde à chaque coin de rue et où les coups les plus bas seront les mieux récompensés.
Les goodies ! Les goodies ! Les goodies !
Toujours très attendus par la communauté des joueurs, de nombreux goodies se cachaient une fois de plus dans le Coffre. Parmi ceux-ci, nous avons découvert de nouvelles cartes pour le jeu Dany, des tuiles pour Montana, un visuel du jeu Mû (qui était présent dans le précédent Coffre), une carte à ajouter à l’excellent One Key et enfin, un bon de réduction de 5 € dans la boutique partenaire Philibert. Bref, le petit geste qui fait toujours plaisir !
En conclusion (et au-delà)
En conclusion, le Coffre des Joueurs nous a une fois de plus très agréablement surpris. Déjà, avec le nombre de jeux qu’il contenait puisque les abonnés classiques en ont reçus trois au lieu des deux habituels et les abonnés Premium, quatre au lieu de trois. Ensuite, il nous a séduits par la qualité des jeux proposés. Les créateurs du Coffre nous ont une nouvelle fois démontré leur fine connaissance du milieu ludique en proposant des jeux particulièrement soignés (et très addictifs). Bref, une box hautement qualitative !
Pour la suite, nous en avons parlé, le prochain Coffre des Joueurs viendra bientôt frapper à nos portes. Il est encore disponible à la commande jusqu’au 10 septembre et nous vous encourageons donc (chaudement) à vous dépêcher de réserver cette toujours excellente surprise ludique ! Il s’articulera autour du thème du positionnement et nous, nous nous positionnons justement déjà : pile dans la file d’attente pour le commander !