Le confinement, qui a eu lieu sur la période de mars à mai 2020, a engendré un impact considérable sur la vie des individus et sur la façon dont fonctionnait le monde jusqu’alors. En effet, chacun de nous s’est vu dans l’obligation de modifier son mode de vie. Le confinement a eu un effet inédit sur nos habitudes de consommation, sur notre façon de travailler, mais aussi sur notre consommation d’électricité et de chauffage. Justement, c’est cette notion importante qui va nous intéresser, dans cet article. Quelles sont les leçons à tirer de la pandémie ? Comment se chauffer de façon plus responsable ? Voici quelques pistes de réflexion.
Covid-19 : les ménages ont consommé plus d’énergie pendant le confinement
À l’échelle mondiale, une baisse de la consommation d’énergie a été constatée, due à la réduction de l’activité économique. En revanche, du côté des ménages, on remarque une augmentation de la consommation d’électricité. Plusieurs facteurs expliquent ce phénomène. Le premier concerne l’utilisation massive des appareils de cuisson, notamment pour le déjeuner.
La hausse de la consommation électrique a également été causée par le recours massif aux ordinateurs. En effet, une majorité de Français a expérimenté le télétravail pendant le confinement. D’autre part, le temps passé devant la télévision a atteint des records au mois d’avril 2020, avec 4h40 en moyenne par jour. Cependant, la consommation électrique relative à l’utilisation des ordinateurs et des télévisions n’a pas participé à elle seule à l’augmentation des besoins des ménages. En effet, un autre facteur explique cette tendance : le chauffage.
C’est vrai, le plus gros poste de dépenses concerne le chauffage. En effet, du fait de l’occupation constante du logement, les ménages se sont vus dans l’obligation de chauffer plus longtemps leur domicile. Naturellement, les détenteurs d’un insert à granulés ou d’un poêle à bois ne sont pas concernés par ce phénomène. Ce n’est pas le cas des foyers, qui se chauffent à l’électricité.
Le confinement décrété dans le contexte de crise du Coronavirus a eu lieu au début du printemps, lorsque les températures se sont faites plus clémentes. Heureusement pour les ménages les plus précaires, qui sont les plus à risque dans ce genre de situation. Pourquoi ? C’est ce que nous vous proposons de découvrir.
L’éventualité d’un reconfinement nécessite de prendre des mesures pour les plus démunis
Nous venons de voir que l’un des postes de consommation énergétique les plus importants durant le confinement a été le chauffage. Or, en France, des dizaines de milliers de citoyens précaires vivent dans des environnements insalubres, mal isolés et équipés de solutions de chauffages insatisfaisantes. Aussi, l’éventualité d’un reconfinement nécessite la rénovation de ces logements, ainsi que le remplacement des équipements de chauffage par des appareils plus performants et surtout, moins coûteux. Cliquez ici pour en savoir un peu plus.
La période de crise sanitaire a donc permis de soulever certains sujets essentiels, comme la pauvreté, le prix de l’électricité, ainsi que la transition vers des logements plus performants et moins énergivores. En outre, le confinement nous pousse à réfléchir sur l’impact de nos solutions de chauffage actuelles sur l’environnement, et les solutions pour y remédier.
Crise du Coronavirus : vers des solutions de chauffage plus respectueuses de l’environnement ?
Nous l’avons dit, le confinement engendre la dégradation des conditions de vie des personnes précaires, et notamment l’impossibilité de se chauffer dignement. D’autre part, la pandémie de Covid-19 a lieu dans un autre contexte, celui de la crise du secteur du pétrole et du gaz.
Au vu de ces récents événements, il est donc essentiel de repenser nos modes de consommation, et notamment nos solutions de chauffage. À l’heure actuelle, de très nombreux appareils de chauffage moins gourmands en énergie et plus respectueux de la planète peuvent être envisagés. C’est le cas, entre autres, des dispositifs de chauffage au bois, ou des pompes à chaleur qui utilisent l’eau et l’air pour fonctionner.
Fort heureusement, ces équipements sont mis en avant par les réglementations sur les nouvelles constructions. En outre, la réglementation thermique 2020, ou RT 2020, prévoit la mise en place de logements produisant plus d’énergie qu’ils en consomment.