Un homme. Une femme. Un amour vertigineux sur fond d’apocalypse.

A l’aube de la crise bancaire de l’automne 2008, Michael Sommers, un jeune trader américain à qui tout sourit, est envoyé en mission à Paris. Il y rencontre dans des circonstances troublantes Catherine Swann, une femme éblouissante, mais désespérément en quête d’elle-même. Elle l’envoûte, il succombe. Mais tout cela est-il fortuit ? Quel secret l’ensorcelante Catherine cache-t-elle derrière le masque emprunté d’une beauté irréelle ?

Éperdument amoureux d’elle, Michael se lance dans une course contre la montre pour mener à bien une offre publique d’achat à laquelle Catherine est étroitement liée sans qu’il le sache. Tandis que le système financier s’écroule sous leurs pieds, ils vivent le paroxysme d’une passion sauvage, destructrice autant que miraculeuse. Les laissera-t-elle indemnes ? Et survivra-t-elle à l’apocalypse qui s’abat soudain sur le monde ?maimeras tu encore

Des ruelles de Paris aux couloirs de la Maison-Blanche, des gratte-ciel de Manhattan à ceux de La Défense, ce roman retrace l’amour fusionnel qui unit deux êtres de lumière et brosse la fresque des six mois fatidiques qui ont plongé la planète dans la crise.

Tout d’abord, avant de donner mon avis sur le roman en lui-même, je tiens à dire qu’avec cette quatrième de couverture, il y a très peu de suspens. Presque tout est dit concernant Catherine Swann, ainsi plus de la moitié du livre est dévoilé ce qui est assez dommage. De plus, ce « résumé » donne l’impression d’une course contre la montre à la Da Vinci Code, où les protagonistes ne cessent de voyager. Alors oui, ils voyagent, mais ce ne sont que des allers-retours entre New-York et Paris, de petites promenades dans la capitale française ainsi que des aperçus de conversations du président dans la Maison-Blanche. Dernier point, les « six mois fatidiques » du livre ne sont en réalité qu’une description détaillée du premier mois (244 pages) et un aperçu TRES rapide, des 5 autres mois (68 pages qui décrivent ces 5 derniers mois). Bref, tout ça pour dire qu’il est dommage d’avoir un tel résumé sur la quatrième de couverture, un résumé trop résumé, un peu (beaucoup ?) exagéré et qui ne laisse presque pas de suspens.

Sinon ce livre est un roman sympathique où l’économie se mélange à une histoire d’amour et de passion extrême. L’histoire n’est pas extraordinaire mais est agréable à quelques détails près.
Cependant, il y a eu quelques passages qui m’ont gêné.

Beaucoup de dialogues parlent d’économie, de finance, de bourse, de stratégie. Alors certes, toute personne est censée avoir quelques notions d’économie mais tout de même, certaines expressions et mots sont très techniques. Peut-être même trop. Ainsi, tous les termes économiques sont bien beaux, mais étant donné que ce roman est à la base une histoire d’amour se déroulant lors de la crise économique de 2008 il aurait fallu plus d’explications sur les stratégies, et les mots clés que Michael et ses collègues utilisent.

Autre point qui m’a chagriné ; le fait que beaucoup, beaucoup, BEAUCOUP de scènes entre Catherine et Michael se ressemblent. Une impression de déjà-vu se crée, les dialogues se répètent et une routine se forme.

Les personnages sont un peu caricaturés, entre la femme fatale qui cache une femme sensible et meurtrie ; le trader sûr de lui à toujours prédire l’avenir avec exactitude ; et la femme timide, gentille, effacée et qui ne dit rien quand on la trompe, beaucoup de personnages sont bâclés et trop stéréotypés ce qui n’amène pas une réelle profondeur au roman.

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