La série Mercredi nous a fait redécouvrir une chanson de Lady Gaga, Bloody Mary… Mais si vous savez ! « I’ll dance, dance, dance, danse, with my hands, hands hands… » Vous reconnaissez ? Nous parlons aussi souvent du cocktail, le Bloody Mary, ou du fantôme que certains s’amusent à incanter dans les miroirs… Mais connaissons vraiment d’où vient Bloody Mary ?
Une reine sanglante ?
Bloody Mary est la traduction exacte de Marie la sanglante. Cette dernière, Marie Tudor fut reine d’Angleterre de 1553 à 1558, une courte période ou elle s’impose par sa froideur. La reine fait brûler de nombreux protestants au bûcher, cependant elle n’est pas plus violente que ses prédécesseurs. En effet son statut de femme ne prêche pas en sa faveur, cette dernière se proclame reine après avoir vécu un oubli par la couronne. Son père Roi d’Angleterre aimait sa fille mais aurait préféré un fils. Sa femme n’arrivant pas à lui en donner un, il va la punir en la quittant et en reniant sa fille en la nommant comme illégitime à la couronne. Le roi va se remarier et un fils arrive, mais c’est Marie Tudor qui au final va prendre le contrôle lorsque son frère meurt. On raconte que son arrivée au royaume, sur son cheval blanc, fut ovationné par le peuple qui aime cette reine au destin brisé. c’est donc à 40 ans passés qu’elle va régner, mais sa santé est fragile et après une union elle n’arrive pas à avoir d’enfant. Elle succède les grossesses nerveuses, syndrome ou la femme a tout les symptômes de la grossesse mais aucun bébé n’est pourtant présent dans le ventre. Marie va tomber dans une sorte de dépression, puis va mourir puisque ses prétendues contractions sont liées à des tumeurs mortelles. Le cocktail tiendrait son nom de Marie, en effet ce dernier contenant du jus de tomate, lui donne une couleur sang, d’où le choix du Bloody Mary.
La pauvre fille d’un docteur
Le folklore nous offre une toute autre version de la Bloody Mary. Cette histoire va vous glacer le sang… Une jeune fille contracte un jour la diphtérie, une maladie mortelle et gravement contagieuse, la distanciation sociale n’existant pas à cette époque, le père aussi médecin décide de l’enterrer vivante. Il ne la condamne pas à mort mais trouve une solution pour la mettre à l’écart le temps de la guérison, il attache une corde à son poignet reliée à une cloche et sa pauvre mère reste auprès de la cloche pour être là si sa fille se réveillerait. Le père s’inquiétant pour sa femme, la force à rentrer à l’intérieur de la maison, laissant la jeune fille dehors toute une nuit. La cloche sonne mais personne de l’entend. Elle sonne, sonne et sonne encore mais personne ne vint. Le lendemain le père remarque la cloche qui est tombée, et se met à déterrer sa fille. Horreur pour le père, la jeune fille est morte, les mains ensanglanté par ses débattements pour sortir du cercueil. Le père a donc condamné sa fille. Cette histoire ne vous est peut être pas inconnue puisqu’elle est régulièrement reprise par les films d’horreur ou par la littérature horrifique. Et aujourd’hui encore certains essayent d’appeler cette jeune femme à travers un miroir.
Alors quelle histoire préférez vous ? Les deux sont intéressantes à raconter lors de soirées d’épouvantes, les deux étant effrayantes, et l’une étant malheureusement historiquement fondée. Victor Hugo a aussi renforcé l’idée que Marie Tudor était une femme sanguinaire et inhumaine. N’oubliez jamais de vous faire votre propre avis !