Il est de retour ! Quatre années après sa dernière publication, l’auteur du Da Vinci Code nous livre un cinquième opus mettant en scène les aventures de Robert Langdon. Etant un fan des précédents ouvrages ayant Langdon pour protagoniste, j’avais hâte de retrouver notre éminent professeur.
Robert Langdon est convié par l’un de ses anciens élèves, Edmond Kirsch, au musée de Guggenheim de Bilbao afin d’assister à une conférence tenue par ce dernier. Kirsch, milliardaire excentrique et scientifique de génie, s’apprête à livrer la réponse aux deux questions existentielles humaines, désacralisant les principales religions. Ces révélations créent un engouement planétaire et un véritable séisme culturel à l’aube de leur révélation… Néanmoins, Kirsch se fera assassiner devant des millions de téléspectateurs, ne pouvant révéler le fruit d’années de recherches. Langdon et et Ambra Vidal, directrice du musée et future reine d’Espagne sont alors lancés dans une course contre la montre afin de rendre publique les découvertes de leur ami.
Après la France, l’Angleterre, les Etats-Unis et l’Italie, il fallait bien que l’Espagne soit abordée par Dan Brown. On retrouve le même schéma que les quatre tomes précédents mettant en scène le professeur Langdon : un mystère à résoudre à cause de la mort d’une figure éminente, un conflit religion/science (ou société) et une course contre la montre afin de trouver le fin mot de l’histoire.
Autant j’ai été fan de Da Vinci Code et Anges et Démons, autant j’ai beaucoup aimé Inferno, autant Origine se dresse au même niveau que Le Symbole Perdu, c’est à dire que je l’ai bien aimé mais sans plus. Les deux premiers cités étaient beaucoup plus surprenants, pleins de rebondissements. Ici, la mécanique se répète et devient un peu répétitive au bout de cinq livres… L’effet de surprise escompté n’était malheureusement pas présent.
Cependant, et comme toujours avec Dan Brown, on apprend beaucoup de choses, notamment sur l’église palmarienne ou sur Gaudi entre autres, ce qui est appréciable pour les férus d’histoire. On se laisse également prendre au jeu du fait que l’action s’enchaîne, mais sans plus.
Les idées sont bonnes mais on a l’impression de lire un genre de recyclé. Du recyclé certes, mais toutefois de bonne qualité mais pas à la hauteur des premiers ouvrages.
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