Rogue : Genesia est, comme son nom l’indique un jeu de type Rogue Lite et le premier jeu d’un développeur français, Ouadi Huard.
Tout d’abord, un Rogue-lite, c’est quoi ? Ce type de jeu se caractérise par la montée en puissance de son personnage au fil des parties et par là même, l’augmentation constante de la difficulté.
De ce fait, Rogue : Genesia ne déroge pas à la règle et nous plonge dans un univers médiéval-fantasy des plus dynamique. De plus, il nous propose des graphismes atypiques avec un mélange de pixel art : en 2D pour les personnages et en 3D pour les décors.
![Capture-decran-48-1024x576 [Test PC] Rogue : Genesia](https://i0.wp.com/www.conso-mag.com/wp-content/uploads/2025/04/Capture-decran-48.png?resize=1024%2C576&ssl=1)
Plongée dans le grand bain
Le moins que l’on puisse dire, c’est que le jeu ne nous prend pas par la main. Et cela se ressent dès l’arrivée dans les menus. Il y a beaucoup d’onglets différents et l’on ne découvre que plus tard à quoi ils servent et pourquoi ils sont là.
J’ai également été surpris de ne pas trouver de tutoriel en commençant la partie. N’ayant jamais joué à ce type de jeu, j’ai eu du mal à m’approprier les différentes mécaniques qui composent le gameplay.
![Capture-decran-9-1024x576 [Test PC] Rogue : Genesia](https://i0.wp.com/www.conso-mag.com/wp-content/uploads/2025/04/Capture-decran-9.png?resize=1024%2C576&ssl=1)
Les joueurs de Vampire Survivors ou encore Slay the Spire ne seront cependant pas perdus car le titre s’inspire fortement de ces derniers.
Mais pour ceux qui, comme moi, ne sont pas familiers avec ce type de jeux, le principe est simple : tuer des monstres pour s’améliorer pour en tuer encore plus. Le joueur commence avec une arme qui va tirer automatiquement autour de lui et va devoir éliminer un certain nombre d’ennemis en se déplaçant sur la map pour obtenir de l’expérience et ainsi améliorer son équipement, obtenir de nouvelles armes ou augmenter ses capacités. Il faut ainsi pérégriner de niveau en niveau jusqu’à atteindre le boss de la zone.
Toujours plus !
Ce qui fait, à mon sens, la force du jeu et qui nous fait y revenir, c’est son côté addictif : Que ce soit dans l’amélioration du personnage, qui devient une véritable machine de guerre en augmentant de niveaux, les vagues de monstres qui fondent comme neige au soleil quand ils s’approchent trop près de nous ou encore la chasse au succès qui est le véritable défi ultime de ce jeu avec un menu directement intégré in-game pour nous permettre de voir notre progression.
Le tout sur fond d’une musique dynamique qui nous entraîne dans sa frénésie et nous pousse à continuer toujours plus loin.
![Capture-decran-39-1024x576 [Test PC] Rogue : Genesia](https://i0.wp.com/www.conso-mag.com/wp-content/uploads/2025/04/Capture-decran-39.png?resize=1024%2C576&ssl=1)
Cependant, notre personnage va vite être freiné dans son ascension au sommet de cette montagne de cadavres car il n’est pas le seul à devenir plus fort.
En effet, l’augmentation de la difficulté est elle aussi exponentielle. Les monstres sont plus forts, ont plus de vie, font plus de dégâts et surtout sont plus nombreux.
On peut très vite être acculé par des hordes de créatures arrivant de tous les côtés et en un instant périr sans même s’en rendre compte.
La difficulté dans le jeu est définie par le joueur en début de partie et se distingue par des rangs allant de F à A. Avec quatre heures de jeu, j’ai réussi à atteindre le rang D et remarqué une différence notable avec les rangs précédents, à commencer par la possibilité de débuter sur une nouvelle map avec des ennemis plus puissants et plus nombreux.
A noter que la difficulté se caractérise aussi par la grande part d’aléatoire du jeu. Chaque arme et amélioration que l’on obtient en montant de niveau est le fruit du hasard ce qui peut grandement modifier l’approche qu’un joueur va avoir vis-à-vis d’une partie.
![Capture-decran-6-1024x576 [Test PC] Rogue : Genesia](https://i0.wp.com/www.conso-mag.com/wp-content/uploads/2025/04/Capture-decran-6.png?resize=1024%2C576&ssl=1)
Ce sera donc au joueur de s’adapter à ce que le jeu lui propose en essayant d’optimiser au mieux ses investissements à chaque niveau pour faciliter la suite de son aventure.
Pour vous donner un exemple de potentielle optimisation de son build, durant une de mes parties, je me suis concentré sur un anneau qui crée une zone de dégâts autour du personnage, j’ai ensuite pris un item qui multipliait la taille des zone et un autre qui ralentissait les ennemis quand ils subissaient des dégâts. Je pouvais donc rester immobile au milieu de ma zone en attendant que les monstres viennent mourir à mes pieds.
Mais comme je le disais précédemment, tout est le fruit du hasard, j’ai eu de la chance d’obtenir les bonnes améliorations au bon moment sans quoi ma partie n’aurait surement pas été aussi facile.
Un bilan plutôt positif
Après quatre heures, je peux affirmer avoir passé un bon moment sur Rogue : Genesia. L’annihilation de vagues d’ennemies est très satisfaisante, le challenge et la difficulté sont, je trouve, bien équilibrés et les graphismes ainsi que la musique créent une ambiance très agréable.
Ceux qui ont aimé Vampire Survivors seront sans aucun doute satisfaits. Rogue : Genesia propose une expérience originale et le fait très bien.
Cependant, je pense que ce jeu ne s’adresse pas à tout le monde. Tout d’abord, le joueur est assez passif dans le gameplay : on ne fait que se déplacer sur la map en attendant que nos armes tues les monstres pour nous.
La répétitivité est aussi le risque pour ce genre de jeu. Malgré un gameplay très intéressant, il n’y a pas de renouveau que ce soit dans ce dernier ou dans l’histoire qui est inexistante.
Rogue : Genesia est un petit jeu sympa qui ne vous accompagnera pas pendant des centaines d’heures (sauf pour ceux qui veulent se lancer dans la chasse au platine) mais qui saura vous agripper pendant un certain temps et vous faire passer un moment agréable.