Story of Seasons : A Wonderful Life, est sorti le vendredi 27 juin, propulsé par Marvelous Games.
Posons nos bagages
Story of Seasons : A Wonderful Life est en fait le remake du jeu à succès Harvest Moon : A Wonderful Life.
Pour dresser le tableau, on incarne un jeune décidant de s’installer dans la Vallée Oubliée pour marcher sur les traces de son défunt père.
Là-bas, on rejoint Takakura, l’ami de toujours du patriarche qui, comme hommage, deviendra notre mentor pour diriger correctement la ferme.
Après avoir échangé quelques phrases avec lui, Takakura pose la question fatidique, à laquelle on peut répondre par oui ou par non ; vais-je reprendre la ferme ?
Est-ce que j’ai répondu non en me croyant drôle ? Peut-être. Est-ce que je me suis tapé les crédits ? Possible.
Quelques instants plus tard, on me demande de faire un choix entre deux animaux, ce qui me vaut déjà un traumatisme en me questionnant sur l’avenir du malheureux qui ne sera pas choisi, mais bon.
Le décor est posé plutôt rapidement et efficacement, mais pour plus de détails il sera indispensable de prendre le temps de lire les « Notes de Takakura », que vous trouverez dans votre maison, pour utiliser les différents mécanismes du jeu efficacement.
On fait quoi maintenant ?
Story of Seasons : A Wonderful Life peut paraître aux premiers abords être en cruel manque de contenu. Il y a pourtant beaucoup à faire dans la Vallée Oubliée.
Le jeu se découpe en 7 chapitres qui correspondent à 7 années de vie de votre personnage, au cours desquelles vous verrez l’environnement et les villageois évoluer et vieillir, tout comme vous (le but est en fait d’aller jusqu’à votre propre mort).
Chaque année se découpe alors en saisons de 10 jours, qui filent à une vitesse folle, ce qui contraste parfois un peu avec la proposition première qui est de prendre son temps.
Bien sûr, vous devrez plantez vos fruits et légumes intelligemment et savoir choisir le terrain adéquat, et aussi décider ou non d’utiliser de l’engrais.
Mais pas seulement, vous devrez élevez des animaux de différentes espèces, veillez à leur bien-être, récupérer les produits et les transformez ou non, tout en gérant votre trésorerie correctement pour ne pas vous mettre vous mêmes des bâtons dans les roues.
Et les relations ?
Un certain nombre de personnes habitent la Vallée Oubliée, et plusieurs d’entre elles ont un certain intérêt. Vous pourrez, par exemple, achetez des graines auprès de Vesta, ou aller récupérer de précieux vestiges sur le site archéologiques de Carter et Flora.
Mais pas seulement, car après seulement deux jours passés à me nourrir uniquement de soupe de lait le temps que mes tomates poussent, Tonton Takakura vient me dire que je devrais trouver un époux (ou une épouse) et faire un enfant très vite.
Puisque Tonton ne semble pas vouloir me laisser être une femme indépendante, il m’a fallut me mettre en quête d’un(e) prétendant(e).
En plus de proposer le choix d’avoir un personnage non-binaire, le jeu se montre inclusif et laissant libre le choix du sexe de son futur partenaire.
Il vous faudra alors réussir à vous rapprocher du personnage qui vous intéresse, sachant que son caractère et ses aspirations aura impact sur le futur de l’enfant que vous aurez ensemble, qui choisira de reprendre ou non votre ferme le moment venu.
La détente à la campagne
On regrette tout de même de ne pas pouvoir approfondir davantage les relations avec les habitants, et que le contenu semble tout de même insuffisant et un peu rébarbatif, car le jeu est en fait très long. Une année dans la Vallée Oubliée représente au moins 12h de jeu (et pour rappel, il y en a 7) !
Mais cela ne fait pas moins de Story of Seasons : A Wonderful Life le jeu de farming par excellence. Il devient rapidement addictif et se montre très reposant. Les événements saisonniers et évolutions annuels nous donne toujours envie d’aller jusqu’au jour suivant, puis jusqu’à celui d’après, et celui d’encore après …
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