Un retour des X-Men signé d’un Bryan Singer (X-Men 1 et 2) pour un retour dans le passé et sauver l’avenir, c’est en une phrase l’idée de ce nouvel opus de la série, “Days of Futur Past”. Pour mémoire, après une trilogie terminant sur un chaotique “Affrontement Final” (X-Men 3), la licence a eu le droit à une très bonne préquelle, “Le Commencement” (faisons abstraction des 2 spin-offs sur Wolverine). Cette fois-ci, l’épisode tente de réunir les 2 univers dans une mission à travers le temps, un exercice audacieux.
Le voyage temporel est effet probablement la meilleure solution pour faire cohabiter des mutants d’antan et de demain dans un même film. C’est ainsi que Days of Future Past nous renvoie dans les années 70 couper le mal de l’avenir à la racine. Le mal, c’est simplement l’extinction de l’humanité, avec ou sans pouvoir, décidée par les “sentinelles”, des robots qui eux ont en revanche tous les pouvoirs (tous!). Face à ces machines invulnérables et surpuissantes (et qui en jettent grave !), responsables d’un monde apocalyptique, une petite poignée de héros essaye vainement de survivre; parmi lesquels un certain Bishop, notre Omar Sy national ! Bon en réalité son apparition est très courte mais elle fait super plaisir, d’autant plus que ça fonctionne : il a la classe.
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Dans le passé comme dans le futur, c’est autour de Magneto, Professeur X et Wolverine que se déroule le scénario. C’est ce dernier qui est renvoyé sous l’ère Nixon, lorsque la haine des mutants a réellement démarré. A noter que dans le comics d’origine, c’est à Kitty Pride que revient cette tâche. La motivation marketing se devine facilement pour le choix de Logan et conjugué au souvenir des 2 derniers films le concernant, une nouvelle vitrine pour Hugh Jackman était à redouter. Aucune crainte à avoir finalement de ce côté ci, la présence de tous les héros est bien dosée et permet d’apprécier tous les personnages, chacun pouvant se mettre en avant dans des scènes d’actions jubilatoires.
Comme d’habitude avec les X-Men, les affrontements de cet épisode en mettent pleins les yeux! A cela s’ajoute les bonnes libertés scénaristiques que peuvent apporter les voyages dans le temps : tout ce qui se passe dans “l’avenir” sera corrigé dans le passé. Très clairement, pour la lutte contre les imposantes sentinelles du futur, ça enrichit fortement l’intensité des combats. Une mention spéciale par ailleurs pour une autre scène qui déménage : celle de Quicksilver, le mutant qui se meut plus vite que le son. A découvrir dans le film pour préserver le goût de la surprise, mais accessoirement, il a tout de même été applaudi dans la salle.