Ok, vos copines ne sont pas d’accord, mais faut l’avouer, la Coupe du Monde c’est carrément le pied. Alors, quand EA Sports en profite pour nous servir – comme tous les quatre ans – un jeu vidéo dédié à l’événement, notre cœur palpite et on se dit alors que si on a bien une chance de le gagner, ce mondial, c’est bien sur le jeu vidéo (non, en vrai, on y croit, hein !).
Bon, j’avoue tout, mon premier réflexe, ça a été de passer directement sur le mode Coupe du Monde en ligne, parce que bon, jouer une coupe du monde contre de vrais joueurs, ça en jette, et bon, disons que dès le premier match de groupe, je suis tombé sur l’Italie. Forcément, ça m’a mis en rogne – pour des raisons évidentes – et je m’attendais à ce que cette colère accumulée depuis huit ans me fasse jouer comme un dieu. Et c’est là que les changements effectués sur le gameplay m’ont rattrapé.
En fait, il semblerait que pas mal de choses ait été changées depuis ma dernière excursion sur FIFA 13 et mes quelques matchs sur la version next-gen de FIFA 14. Déjà, le jeu semble faire la part belle au jeu à une touche de balle. Ok, la Coupe du Monde se passe au Brésil, du coup le football samba, c’est assez tentant, mais autant dire que le réalisme en prend un coup par moments, quand les deux adversaires enchaînent cinq ou six occasions franches à coups d’attaques en une touche de balle qui s’enchaînent avec parfois 5 à 6 passes qui suivent sans difficulté.
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=_4rO0a8r_NI]
En fait, ça, c’est quand on maîtrise bien son sujet, car en vérité, la gestion des passes n’est pas forcément évidente au premier abord et certains points semblent perfectibles, notamment dans les conduites de balle, assez étranges parfois. Au niveau changements déstabilisants, mention spéciale aux centres qui deviennent quasi impossibles à utiliser correctement sans avoir pratiqué le jeu pendant un moment.
Mais à lire ce test, on en viendrait à se dire : Mais est-il aussi nul que ça, ce jeu ? Ce à quoi je répondrais, bien entendu, non. Les bases qui ont fait de FIFA le meilleur jeu de football de la génération précédente sont toujours là. Soulignons juste que le jeu semble avoir été modifié dans une optique de « casualisation » dû à un événement très grand public, c’est du moins ce que l’on peut ressentir, car si le jeu est parfois ardu à maîtriser quand on a l’habitude des précédents opus de FIFA, il est globalement plus facile de construire ses actions et le tout semble un peu plus assisté (sauf sur les centres, pour le coup).
Niveau graphismes et ambiance, nous sommes servis, puisque le jeu reprend tous les stades officiels, une partie des hymnes, les sélectionneurs, des groupes élargis de joueurs et une multitude de modes de jeu. Parmi eux, un mode Coupe du Monde, les Qualifications, des historiques des qualifications et même des anciennes phases de Coupe du Monde, qui seront disponibles pendant la compétition. N’oublions pas le mode « Deviens Capitaine » permettant, tant seul qu’en coopération jusqu’à quatre, de créer son joueur et de faire toute la campagne jusqu’en finale et faire évoluer son statut entre temps.