Dans l’univers des jeux de société, Zombicide est un incontournable. Sorti pour la première fois en 2013, il a été vendu à plus de 20 millions d’exemplaires à travers le monde. Après nous avoir fait tailler de la chair de mort-vivant dans un centre commercial, face à des voisins belliqueux ou encore en plein cœur du moyen-âge, la licence nous enverra dans quelques jours dans l’espace puisque Zomibicide : Invader sera officiellement disponible. En bons pourfendeurs de zombies (aussi galactiques soient-ils), il va sans dire que nous trépignons d’impatience le sabre laser à la main. Et dans l’attente que la navette décolle vers ces planètes infestées, nous n’avons pas résisté à la tentation de nous replonger dans un des opus précédents du jeu. Celui-ci nous a d’ailleurs conduits tout droit en prison !
Par essence, une prison est un endroit qu’il est difficile de quitter. Et s’il est difficile d’en sortir, il doit être difficile d’y entrer. Du moins, c’est ce que nous avons pensé lorsque l’invasion zombies nous est tombée sur le coin de la horde. Des barbelés, des hauts murs, des barreaux solides, … se réfugier dans une prison semblait le plan idéal. Mais ça, c’était sans compter sur la détermination et la pugnacité des meutes de zombies affamés… Et je ne vous parle même pas de ce que l’on a trouvé dans les cellules…
Orange is the new (zombie) black
Vous l’avez compris (ou alors votre esprit de déduction n’a rien à envier à celui des morts-vivants que nous évoquons), nous allons vous parler de Zombicide : Prison Outbreak, un jeu ‘stand alone’ issu de la seconde saison de la licence. Dans celui-ci, votre petit groupe de survivants va enchaîner les missions au cœur de la prison. De façon tout à fait non-exhaustive, il vous faudra notamment récupérer le plan de la prison (toujours utile), aller chercher un chalumeau pour sceller différentes portes, organiser une mission de sauvetage dans les quartiers de haute-sécurité, nettoyer une aile infestée de zombies, on en passe et des meilleures pires ! Bien évidemment, pour y arriver, il vous faudra charcuter tous les prisonniers zombifiés qui errent dans les couloirs de la prison. Si vous vous posez la question, oui, vous avez le droit de vous faire appeler « La Peine de Mort ».
Dans les nouveautés notables de cet opus, il faut avant tout signaler l’apparition des zombies Berserkers. C’est peut-être dû à l’amiante présente dans les murs, aux brimades passées des gardiens ou plus simplement lié à leur nature intrinsèque mais un paquet de détenus ne se sont pas contentés de se réveiller en zombies classiques. Non, ils sont devenus des Berserkers, comprenez des zombies bien plus coriaces, protégés des attaques à distance par les (immondes) plaques qui leur recouvrent le corps. Ceux-là mes petits pères, il vous faudra les envoyer ad patres selon la bonne vieille méthode du corps à corps !
Pour le reste, il s’agit principalement de nouveautés liées à l’environnement de la prison, c’est-à-dire des tuiles spéciales (avec des cellules, des ateliers, etc.) mais aussi des sas de sécurité rotatifs, des barbelés (qui offrent un semblant de protection) et même des miradors pour jouer à sniper vs zombie !
Bienvenue à Alcatrazombie
Une chose est certaine, cette version de Zombicide n’a rien à envier à toutes les autres. Elle offre un univers accrocheur et permet de renouveler nos parties avec de nouvelles mécaniques et de nouveaux survivants (et leur version zombivant). Le matériel y est comme toujours pléthorique et de grande qualité. En un mot comme en cent, Zombicide : Prison Outbreak nous a séduits (mais il faut avouer que nous étions un public déjà conquis).
Désormais, puisque la prison est nettoyée de toutes les abominations qui y avaient élu domicile, nous sommes prêts à porter le fer aux confins de la Galaxie. Nous vous donnons donc rendez-vous dans quelques jours lunaires pour un test complet de Zombicide : Invader !
Zombicide : Prison Outbreak, un jeu de Raphaël Guiton, Jean-Baptiste Lullien et Nicolas Raoult, édité par Edge et distribué par Asmodée.
Nombre de joueurs : 1 à 6
Âge : dès 14 ans
Durée moyenne d’une partie : très variable selon le scénario joué