Nous, chez Conso-Mag, les zombies, on les aime bien (bien plus que eux ne nous aiment d’ailleurs). Enfin, on les aime bien mais quand même pas assez que pour les laisser régner sur la fin du monde. Du coup, on s’est organisé en factions. Comment ? Mais au travers de Zombie A-Social Club évidemment !
Que l’apocalypse zombie allait arriver, ça on s’en doutait. Par contre, ce dont on se doutait moins, c’est qu’un réflexe pavlovien tout droit issu du cortex reptilien allait pousser les gens à ne se rassembler qu’avec ceux qui leur ressemblent. Et accessoirement à faire la guerre aux autres plutôt qu’aux zombies. Bref le chaos au sein du chaos. Punks, Hippies, Survivalistes ou Capitalistes… Choisissez votre camp !
On ne pourra voudra pas sauver tout le monde
Zombie A-Social Club se présente sous la forme d’un jeu de cartes où les joueurs vont tenter d’accumuler des points de victoire en fondant des colonies ou en décimant tant les zombies que les survivants adverses. A chaque tour, les joueurs vont pouvoir poser devant eux des survivants (toujours issus d’une même faction) et dès qu’ils en ont quatre, constituer une colonie (comprenez remporter un point de victoire). Les différents survivants disposent également de capacités et, avant de les envoyer en colonie, vous seriez bien inspirés de les utiliser pour fouiller les alentours, attaquer la horde (ou un adversaire) voire manipuler un survivant esseulé ou appartenant à un camp adverse pour le voir rejoindre vos rangs.
Et c’est tout ? Non, évidemment ! Déjà, un zombie serait une honte à son genre s’il n’était pas belliqueux et entre les tours de chaque joueur, la horde attaquera donc le camp le plus appétissant. Ensuite, une apocalypse semblerait bien fade si elle n’était pas émaillée d’imprévus et dans les mains des joueurs se glisseront donc quelques événements qu’ils pourront utiliser à bon (ou à mauvais) escient pour nuire à leurs adversaires ou amputer la horde de quelques membres. Parmi ceux-ci, un hiver rude, une morsure cachée, l’irruption d’un nouveau virus,… on en passe et des plus apocalyptiques.
Archibald, Freud fiscal et p(i)è(t)re fondateur
Sans révolutionner le genre, Zombie A-Social Club demeure un jeu assez fun qui entraine des parties rapides aux interactions multiples. Ces dernières sont justement un des points forts du jeu car les bassesses que les joueurs pourront se faire grâce aux événements et les conflits permanents entre les différents camps créeront une saine animosité autour de la table. Par ailleurs, c’est aussi grâce à l’humour omniprésent que Zombie A-Social Club tire son épingle du jeu. Sans conteste, il fait la part belle au second degré assumé. Les illustrations des cartes mais aussi les noms des différents survivants en sont la meilleure preuve. Fonder des colonies avec Fiona, Mature et Découverte, Capucine, Nostalgique d’une époque de merde ou encore Dédé, Dresseur de CRS, ce n’est pas seulement fonder des colonies. Soyez prévenus, pendant vos premières parties, les joueurs passeront (au moins) la moitié du temps à se marrer en découvrant leurs cartes.
Enfin, il nous reste à souligner la bonne idée des petits gars de Freaky 42 de proposer au sein du même jeu une version basique et une version évoluée. La première est très facile d’accès et permet de lancer une partie en quelques minutes tandis que la seconde, sans être très compliquée, ajoute des petites subtilités qui plairont aux joueurs habitués des jeux de cartes.
Que vous soyez Punk, Hippie, Survivaliste ou Capitaliste, préparez-vous car pour les zombies, vous avez tous le même goût (enfin normalement…).
Zombie A-Social Club, un jeu signé Freaky 42, illustré par Melvin Zed et inspiré du livre de Karim Berrouka, « le club des punks contre l’apocalypse zombie ».
Nombre de joueurs : à partir de 2 joueurs
Âge : dès 14 ans
Durée moyenne d’une partie : 25 à 30 minutes
Vous pourriez aussi expliquer que ce jeu est basé sur un livre ( excellent) le club des punks contre l’apoca Zombie de Karim berrouka
Votre article n’en serait que plus complet
C’est une très bonne remarque. Nous venons d’en ajouter la référence. Merci pour ce regard avisé.