Il y a déjà près de huit ans, le studio Vertigo Games nous propulsait dans notre première apocalypse zombie. Plutôt bien accueilli par la critique, le jeu avait fait les beaux jours des casques de réalité virtuelle de première génération. Mais aujourd’hui, le PSVR2 a fait son entrée sur la scène vidéo-ludique et pour l’accompagner, Vertigo Games a remis toute une palanquée de morts-vivants sur notre route… Pour vous, et armés de notre casque PSVR2, nous avons donc tué des zombies à la pelle (et quand on dit « à la pelle », on ne parle pas de l’expression hein, on veut vraiment dire avec une pelle…).
Rien de neuf sous le soleil de plomb : c’est toujours la fin du monde en Arizona. Un réveil difficile, un cimetière de bouteilles vides jonchant le sol de notre caravane, ce mardi (ou ce jeudi, après tout qui en a encore quelque chose à f*utre) devait être un mardi (ou un jeudi toujours) comme les autres. Et puis soudain, un bruit dans le ciel, un hélicoptère qui se crashe et une barrière de défense qui s’effondre. Guns à la main, vous voilà donc reparti sur les routes pas si désertes de l’Arizona pour une quête aussi classique que mouvementée en pleine apocalypse zombie…
La fin du monde mais le monde du fun
Autant vous le dire tout de suite, Arizona Sunshine 2 n’est pas parfait et pourtant, il reste un défouloir aussi efficace que jubilatoire qui nous a procuré des heures de plaisir brutal. Petit tour d’horizon…
Des nouveautés ? La principale et la plus rafraichissante nouveauté d’Arizona Sunshine 2 est sans conteste l’apparition d’un fidèle compagnon à quatre pattes : Buddy. Tout au long de votre aventure, vous serez accompagné par un berger allemand qui non seulement brisera la solitude de votre quête mais qui pourrait aussi s’avérer très utile quand il s’agira de s’occuper d’un zombie qui vous fonce dessus alors que vous êtes en train de recharger votre pétoire. Bref, un ami pour la vie (surtout face aux morts) qui amène un peu de chaleur dans ce monde de brutes.
De l’originalité ? Bon, rien ne sert de le cacher, même s’il en utilise beaucoup, Arizona Sunshine 2 ne réinvente pas la poudre. En termes de scénario, on est sur du grand classique zombie et plus l’histoire avance plus il est difficile de s’empêcher de penser que le jeu manque quand même un poil d’inspiration. Très linéaire, il nous entraîne dans une suite de décors certes sympas mais quand même peu originaux. A la longue, et sans toutefois lasser, le jeu pourra même parfois paraître un peu répétitif. Ça peut sembler anecdotique mais pour vous donner un exemple, s’ils ne contiennent pas de précieux chargeurs pour vous précieuses armes, les nombreux tiroirs comme les valises que vous ouvrirez seront invariablement vides et les poubelles que vous fouillerez contiendront toutes un identique mélange de gravats. Ça donne une impression de déjà-vu et c’est sans même parler du bestiaire limité. Mais qu’à cela ne tienne, on est surtout là pour buter du zombie !
Le niveau technique ? Au point de vue de la finition, il faut le reconnaître, Arizona Sunshine 2 est plutôt léché avec notamment un superbe travail sur les jeux de lumière. Bien sûr, il pêche encore sur certains détails (oui, les portes et les portières de voiture sont tout à fait capables de vous traverser le corps) mais la sensation d’immersion les contrebalance sans aucune difficulté. Il ne suffit d’ailleurs généralement que de quelques minutes pour oublier la présence de son casque et se plonger corps et âme (ou plutôt corps et armes) dans ce shooter bien nerveux.
Et le fun ? C’est évidemment le point fort d’Arizona Sunshine 2. Le jeu est un défouloir compulsif et assumé où la chair putride vole dans tous les sens pendant que le héros lâche quelques punchlines bien senties. Très clairement, on n’est pas là pour déclamer de la poésie mais plutôt pour exploiter notre environnement afin de porter l’amusement à son point d’orgue dans un monde post-apo qui nous tend les bras. Comment ? Mais en brisant les vitres de chaque voiture qui traîne, en jouant à va-chercher avec Buddy (mais avec une main de zombie en guise de balle), en collant des grenades dans la bouche des morts-vivants ou encore en les giflant avec les bras de leurs propres copains. Bref, du fun, du sang et encore du fun !
En conclusion, mettre son casque PSVR2 et lancer Arizona Sunshine 2, c’est s’envoyer une dose d’adrénaline aussi superbe que putride. Le jeu demeure bien sûr perfectible mais il ne faut pas bouder son plaisir, il offre exactement ce que le joueur est venu y chercher : un défouloir rempli de victimes consentantes.
Commentaires 1