A de rares exceptions, personne n’aime faire le ménage. Dans un monde qui évolue en permanence, notre vie va progressivement changer grâce à l’apparition de robots de plus en plus nombreux. Au sommet de cette liste, on retrouve les robots aspirateurs, qui ont la capacité de nous faciliter la vie de manière de plus en plus efficace. Nous avons testé pour vous un nouveau robot aspirateur, du nom d’Amibot Dolphin, proposé par Best of Robots au prix de 219 euros. A ce prix, on est dans une gamme moyenne en termes de qualité, bien plus efficace que les produits d’entrée de gamme mais très loin des performances des modèles vendus plus cher.
Le Dolphin est vendu comme étant un appareil « très complet, programmable, doté d’un mur virtuel, de deux brosses latérales et d’une lingette absorbante qui finalise le nettoyage des sols durs ». Tout un programme donc, alléchant sur le papier, mais qui est malheureusement bien vite mis à mal une fois l’appareil en marche. En effet, après avoir installé le produit dans la pièce à vivre de la rédaction, en prenant bien soin de positionner la borne de recharge dans un espace dégagé comme le préconise la notice d’utilisation, on lance une première recharge du robot afin de le faire attaquer à fond dans l’après-midi.
Premier point important à signaler : le robot est équipé d’un pare-choc avant qui lui permet d’avancer jusqu’à rencontrer un obstacle, ce qui déclenche alors la rotation. Aucun dégât n’a été remarqué lors de ces contacts, que ce soit sur le robot ou les meubles en question, mais il est important de signaler que le « choc » est bel et bien présent et qu’un meuble peu stable et assez léger – nous avons rencontré le problème avec une tour contenant Blu-rays et jeux vidéo – peut être largement déséquilibré pour l’occasion. Pas de casse à signaler, mais une ou deux petites frayeurs malgré tout.
Le second point concerne la programmation du robot. Si on constate que le mur virtuel, qui interdit l’accès à une pièce par exemple, fonctionne très bien une fois installé (avec des piles non fournies, signalons-le tout de même), le reste de la « navigation » du robot dans la pièce est assez calamiteuse. Le Dolphin passe son temps à s’enfermer dans de petits espaces dont il n’arrive pas à sortir, s’obstine sur un endroit alors même qu’il est censé nettoyer l’intégralité de la pièce. Pire, alors que le robot est censé rejoindre sa base de recharge une fois sa batterie entamée, le Dolphin n’a jamais réussi à la rejoindre malgré une pièce très dégagée. Un comble !
Enfin, troisième point et pas des moindres : l’aspiration est loin d’être efficace. Si nous avons commencé par le laisser tourner dans un environnement relativement propre avec seulement quelques poussières à ramasser à droite et à gauche, nous avons poussé le test un peu plus loin en plaçant au sol de toutes petites billes polystyrène comme on peut retrouver dans certaines boules de Noël par exemple (OK, j’avoue tout, j’ai fait tomber une boule en enlevant les décorations du sapin !). Ultra légères, elles ont une fâcheuse à s’envoler à l’approche de l’aspirateur. Alors que je pensais que les deux brosses latérales allaient pouvoir rabattre de manière efficace les billes, mais non. A la place, elles en ont éparpillé la grande majorité. L’autre partie, qui a été « aspirée », n’est pas forcément avalée complètement par le Dolphin est une grande partie reste au sol, comme recrachée par le robot après son passage. Dur.