Ce livre est fait pour vous, si vous aimez les bonnes histoires à l’anglaise, l’humour anglais et les enquêtes cosy.
Si vous avez envie de passer un bon moment sans prise de tête et sans trop de thé (par contre, les amateurs de caféine et de gin tonic seront servis), n’hésitez pas à découvrir Agatha Raisin. Cette workwoman londonienne reconvertie en villageoise vient d’acquérir le cottage de ses rêves dans les Cotswolds, à Carsely.
Agatha n’est pas du tout une femme d’intérieur. Le récit de sa vie quotidienne ne manque pas de nombreux emballages, de plats surgelés, d’éléments de déco conventionnels. Heureusement, Agatha parviendra à s’en débarrasser. Elle préfère découvrir cette campagne riante dont elle arpentera les ruelles et collines en voiture. Mais aussi à pied et à vélo. Ont lieu de courageuses et souvent vaines tentatives de s’intégrer, de combattre une solitude envahissante. Eh oui, ce n’est pas toujours rose, la vie dans un cottage anglais de carte postale.
Et voilà que la tentative du concours de quiche s’avère désastreuse à tous points de vue. Le juge meurt empoisonné par la quiche d’Agatha. Agatha va saisir l’occasion de connaître encore mieux les habitants de Carsely en posant toutes sortes de questions. Elle est persuadée que c’est un meurtre, même si la police classe l’affaire en regrettable accident. Elle n’a pas froid aux yeux, Agatha (sans doute nommée ainsi par sa créatrice en référence à Agatha Christie ?) mais son enquête pleine de rebondissements lui réservera des surprises en tous genres (la charmante et ensorcelante femme du pasteur, personnage incontournable d’un village anglais), des (gros) ennuis et… peut-être bien des amis au final ! (Et des robes à fleurs.)
Ce que j’ai adoré dans ce premier tome des enquêtes d’Agatha Raisin, c’est non seulement cette ambiance pittoresque mais aussi le personnage d’Agatha qui évolue et devient plus sympathique au fur et à mesure de ses aventures. Les liens qu’elle réussit à créer (on sent que Bill Wong va intervenir longtemps encore dans la série et c’est tant mieux) mais surtout l’humour qui m’a déjà fait sourire voire pouffer de rire (une certaine histoire de culotte rose en pleine campagne, entre autres). Et il paraît que ça s’améliore avec les tomes suivants, ça ne peut que me plaire !