Vous le savez, j’ai craqué pour une PS Vita au courant de l’année dernière, principalement pour m’occuper durant les longs voyages en train que je fais occasionnellement, puisque je ne suis pas un très grand joueur sur consoles portables en temps normal. Après m’être principalement essayé à Rayman Origins et Assassin’s Creed : Liberation, j’ai ressorti la console de sa housse lorsque j’ai reçu Tearaway il y a peu de temps. Avant de lancer le jeu, je ne savais pas trop à quoi m’attendre, même si j’avais lu un peu partout sur le net qu’il était considéré comme l’un des meilleurs titres parus sur la console de Sony depuis son lancement.
Tearaway est un jeu de plateforme 3D comme on n’en fait plus assez, qui propose une aventure riche, un véritable voyage dans un monde incroyable imaginé par les types de Media Molecule. Ce studio, c’est tout de même celui à qui on doit les magnifiques Little Big Planet, véritables références en matière de plateforme (et un peu plus que cela) sur PlayStation 3. Comme point commun entre les titres, on pense immédiatement à l’identité graphique. Iota, votre personnage, évolue dans un monde entièrement fait en papier, qui va s’animer au fur et à mesure que vous progresserez. C’est ultra coloré et vraiment mignon, et ça fait du bien de pouvoir évoluer dans un environnement comme celui-ci à une époque où on trouve de plus en plus de jeux « sombres ». Chaque nouvel environnement est une découverte que l’on apprécie pleinement, qui permet de se souvenir à quel point la PS Vita est capable de belles choses pour peu que l’on prenne le temps de développer des jeux qui lui sont réellement dédiés.
Réellement dédié à la Vita, oui, c’est également l’un des autres gros points forts du jeu. Jamais un titre paru sur la portable n’avait aussi bien utilisé les fonctionnalités de la console. Les écrans tactiles avant et arrière sont utilisés en permanence au coeur du gameplay et le font avec intelligence. Je ne suis pas du tout fan du côté tactile de nombreuses expériences proposées sur Vita simplement car on sent l’ajout forcé qui n’apporte pas grand-chose au titre. Ici, la jouabilité a vraiment été pensée avec ces fonctionnalités, et on ne peut que s’en émerveiller. La caméra est également utilisée pour incruster votre visage dans plusieurs éléments du décor (Iota est en effet chargé de livrer un message au Vou, vous, que l’on peut apercevoir dans le soleil de ce monde en papier), tout comme le micro qui permet quelques petits ajouts.
L’aventure est entièrement personnalisable avec un héros à customiser à la manière d’un Little Big Planet, avec des morceaux de papier que l’on colle à droite à gauche. Le décor aussi est régulièrement cible de votre imagination, comme ce monde enneigé où le jeu nous demande de dessiner et découper la forme des flocons qui vont rythmer votre aventure. De mon côté, comme pour bon nombre de grands gamins, il pleut donc de jolies teubs rouges. Joie et maturité ! A côté de ça, le jeu bénéficie d’une bande-son absolument exceptionnelle, pleine de poésie, qui vient rythmer la progression de fort belle manière tout au long de la dizaine d’heure nécessaire pour boucler l’aventure. J’aime beaucoup aussi le fait de débloquer des patrons à télécharger sur le site du jeu afin de réaliser de véritables origamis (dans la vraie vie quoi) des personnages du jeu !
Tearaway est un de mes coups de coeur pour ce début d’année, vous l’aurez compris. Rares sont les jeux à proposer de tels univers, aussi bien maîtrisés. Media Molecule a fait un taf remarquable pour proposer enfin un jeu qui exploite les fonctionnalités de la PS Vita, et on ne peut que les remercier pour ça. Un titre que je conseille à tous les possesseurs de la machine, il le mérite et il faut encourager ce genre de titres.
Tearaway est disponible au prix de 24,99 euros frais de port inclus. A ce prix là, vous auriez tort de vous en priver !
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