Mosquitoland, littérature jeunesse éditée dans la collection Pageturners aux éditions Milan, compte 320 pages. C’est le premier roman de David Arnold, un américain qui a été tour à tour musicien, producteur, père au foyer et enseignant. Mosquitoland est une aventure qui nous embarque dans un road trip de près de 1524 km.
Mary Iris Malone, de son petit nom Mim, 17 ans, vit avec son père et sa belle-mère. Un jour, elle surprend une conversation évoquant la mauvaise santé de sa mère installée à l’autre bout des États-Unis. En pleine crise d’adolescence, elle supporte mal le divorce de ses parents et décide de tout quitter pour parcourir les 1524 km qui la séparent de sa maman. Ce personnage décalé avec l’humour qui va avec, apparaissant plus comme ayant un trouble du comportement, embarque alors le lecteur dans une aventure pleine de rebondissements. Mim va se retrouver dans des situations loufoques et parfois dangereuses. Elle fera également la connaissance d’individus dont deux jeunes garçons aussi particuliers qu’elle et qui vont l’accompagner dans ce parcours.
Je suis dedans jusqu’au cou sans même m’en apercevoir. En omettant soigneusement quelques détails (le GROS SCOOP, ma peinture de guerre, ma rétinopathie solaire…purée, le phénomène de foire), je déballe tout à Beck. Je lui raconte le divorce, le déménagement, la conversation que j’ai entendue dans le bureau du proviseur.
Finalement, à travers ce voyage, les différences de chacun vont la mener dans une quête d’identité. Dans une relation épistolaire, Mim confesse à Iz les raisons l’ayant obligée à prendre la tangente et à vivre ce road movie. Cette lecture jeunesse n’est pas seulement une aventure humaine faite de rencontres, c’est aussi le cheminement d’une réflexion personnelle.
Les différences de chacun doivent-elles mener à la conclusion de la folie de l’être?
Une histoire qui se construit peu à peu pour finalement nous livrer un vrai scoop! C’était à la fois étrange, drôle mais surtout surprenant.
Une bonne lecture jeunesse.
