« Dans une petite ville d’Alabama, à l’époque de la Grande Dépression, Atticus Finch élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. Avocat intègre et rigoureux, il est commis d’office pour défendre un Noir accusé d’avoir violé une Blanche. »
Le lecteur suit Scout, une fillette vivant en Alabama vers 1930, ainsi que son frère Jem pendant plusieurs années. Son père, Atticus, a été commis d’office pour défendre un Noir soupçonné d’avoir violé une Blanche. Dill, l’ami des deux enfants, les entraîne de plus en plus loin dans la découverte de Boo Radley, leur voisin, qui n’est pas sorti de chez lui depuis les 25 dernières années.
L’écriture est magnifique, et est parvenue sans problème à me transporter dans le monde des Finch. Même si les phrases sont simples la plupart du temps, elles ne manquent pas de splendeur et de beauté ! Malgré le retour en arrière provoqué par l’auteur, ce livre est facile à lire. C’est du point de vue de Scout que l’auteur décide de nous faire découvrir son histoire, c’est donc à la première personne que le récit se déroule. Les personnages ne sont, à mon goût, pas assez développé. On les suit mais l’auteur ne les décrie pas assez, même si l’on suit l’évolution de certain d’entre eux. Il n’y a pratiquement pas de descriptions physiques.
L’histoire est prenante, bien qu’un peu longue à démarrer. Ce détail n’est pas bien important pourtant, car la plume de l’auteur nous le fait oublier. Cette plongée dans les années 1930 se fait merveilleusement bien, et le lecteur a une très bonne vision de la ségrégation raciale de cette époque.