Chez Conso-Mag, on aime la technologie. Forcément, lorsque l’on a appris que Sony allait lancer sa nouvelle petite bombe en téléphonie mobile, nous n’avons pu résister au fait de l’acquérir et de le tester. Et si vous n’avez pas le temps de lire les lignes qui suivent – non mais vraiment ? faites un effort ! – vous pouvez déjà savoir que nos conclusions sont plus que positives. Les lignes qui suivent ne vont pas ressembler aux myriades de tests que vous avez pu déjà lire ici et là. Si vous souhaitez une critique ultra-technique, il existe déjà d’excellents sites de références. Nous, nous  voulons vous offrir nos impressions dans la vie de tous les jours, et nous vous écrivons donc ces quelques lignes après un peu moins d’un mois d’utilisation.

Le Sony Xperia Z se classe non plus dans la catégorie « smartphone », mais plutôt dans celle que l’on appelle désormais communément « phablet » – mixe entre téléphone et tablette – car il possède un écran de 5 pouces (contre 4 pour son concurrent cible l’iPhone 5). Ce qui est des plus confortables pour visionner photos et vidéos, en full HD s’il vous plait ! Le rendu des couleurs est vraiment plaisant, c’est un véritable régal. La lecture de vos journaux et sites web favoris est désormais des plus aisées. La contrepartie de ce confort est bien sûr une taille en main ou dans la poche tout de suite plus imposante. C’est déroutant au début, surtout lorsque l’on quitte un iPhone 4. Mais après quelques jours d’utilisations, on se rend compte que le retour en arrière est quasiment impossible : on a la sensation que l’ancien téléphone est tout simplement devenu trop petit entre nos doigts et pour nos yeux. Moi qui ait les mains plutôt fines et qui galérait un peu au début, c’est terminé. On prend vite l’habitude d’avoir son téléphone à deux mains pour écrire – pour éviter de se le faire chaparder malencontreusement aussi – et on aime vraiment cela.

Le nouveau bijou pour téléphoner – et plus

Et parlons un peu mensurations ! C’est plutôt du tout bon : 139 x 71 x 7.9 mm pour seulement 146 grammes. Le Xperia Z se situe donc entre le Galaxy Note 2 (écran 5,5 pouces) et l’iPhone 5. Très fin, il peut se glisser n’importe où, sans trop se faire remarquer malgré une dalle imposante. Dans les mains, on a vraiment l’impression de posséder un petit bijou extra plat qui ne ressemble pas du tout à un jouet en plastique (cf. les Samsung). L’Xperia Z est disponible en blanc ou en noir. Et malheureusement, comme toujours pour ce genre de téléphone, il sera marqué par votre empreintes palmaires ! Prévoyez donc de garder sur vous un petit tissu micro-fibres pour les essuyer de temps en temps. Les protections écrans devront également faire partie de l’addition lors de l’achat. Si vous avez pu lire que Sony a pré-installé un film sur la face avant, sachez qu’il vaut mieux quand même rajouter une couche, qui n’altérera en rien la qualité de l’image. En effet, cette dernière est là pour vous protégez en cas de bris de glace et est extrêmement difficile à enlever. Sachant que les micro-rayures – visible uniquement au soleil l’écran éteint – peuvent arriver rapidement, ne vous passez pas d’un film facilement échangeable pour quelques euros.

Autre caractéristique intéressante pour le Xperia Z : il est certifié Ip 55 et Ip 57. Kézékeça ? Cela signifie tout simplement qu’il est conçu pour résister à l’eau et à la poussière – éviter quand même de baptiser exprès votre nouvelle acquisition à la bière ou au champagne. De ce fait, l’ensemble de la connectique est caché derrière des caches avec joints. On sent très bien ses derniers quand on les referme. Malheureusement, cela signifie aussi que lorsque vous brancher votre casque audio, une petite excroissance – le cache accroché à son plastique blanc (qui aurait dû être noir pour la version noir du téléphone, au passage) – déborde de votre beau téléphone. Le gros défaut d’ergonomie que l’on notera concernera l’emplacement de l’enceinte : en bas à droite sur le téléphone… Du coup, elle a tendance à être couverte par la paume de notre main. Pas très futé, sauf si le concepteur était gaucher et qu’il a oublié que les droitiers étaient plus nombreux sur Terre.

Le Xperia Z tourne sous Android mais Sony a rajouté sa petite couche par-dessus, et cela, plutôt avec succès, sauf pour la partie lecteur MP3. Les développeurs auraient pu s’inspirer de la concurrence ou bien fouiller leur grenier à la recherche d’études de marché pour se rappeler qu’entre amis ou juste pour soi, on aime bien pouvoir regarder rapidement toute la liste des artistes figurant dans notre machine sans forcément faire défiler tous les titres – sinon on passe 5 minutes à faire glisser tous ceux de Michael Jackson. Le tactile est quand à lui très fluide. On sent qu’il manque encore un petit quelque chose par rapport à un iPhone, mais si vous n’en avez jamais eu, vous ne vous en rendrez pas compte du tout. Chapeau !

Mais avec tout ça, quid de la batterie et de sa durée ? Plutôt bonne dirait-on. Mais avec un écran de cette taille et une telle résolution, il ne faut pas se leurrer, avant la fin de la journée, il faudra le brancher. Surtout que si vous achetez un smartphone/phablet, c’est pour l’utiliser souvent et accéder au web, à vos emails, Facebook, vos comptes bancaires, l’Equipe, Conso-Mag, Youtube, etc. A noter : Sony a implémenté un mode « stamina » qui prolonge la durée d’utilisation en désactivant certaines fonctions dont l’échange de données et tout ce qui s’en suit lorsque le portable est verrouillé. Intéressante, même si comme dit plus haut, on choisit ce type de téléphone pour rester  connecter. Malheureusement la fonction a un bug : la LED qui vous signale par son clignotement que vous avez une notification (mail, SMS, news … ) ne fonctionne plus une fois la fonction stamina enclenchée. C’est plus qu’embêtant. Personnellement, nous avons choisi de baisser l’intensité du rétroéclairage (dont la pleine puissance n’est utile que si vous êtes sous un soleil de plomb) et de désactiver les fonctions inutiles – WiFi et Bluetooth par exemple, qui sont facilement ré-activables en 1 seconde. Petit constat, le signal WiFi semble être moins bien réceptionné par le Xperia Z comparé à l’iPhone 4 que nous possédons. Ne soyez pas non plus surpris de sentir le portable chauffer lors d’une utilisation intense, le full HD se paye ! Cela ne vous gênera nullement en période hivernale ou avec ce printemps 2013 des plus horrible et frigorifique.

Terminons ce test en vous parlant du capteur photo : 13 mégapixels ! Whaouuuu ! Enorme ! Même si cela n’est pas vraiment utile dans la vie de tous les jours (sauf si vous faites des éditions en A4 ou que vous voulez choper un détail sur la photo), le groupe Sony nous rappelle ainsi qu’il est aussi un acteur majeur dans le domaine photographique. Vous n’avez pas juste un téléphone, mais aussi un excellent appareil photo numérique compacte. Tout l’incontournable est présent : mode IA+, différents effets, mode rafale, panoramique à balayage, HDR… On notera quand même une tendance au grain assez prononcé. Côté vidéo, nous ne sommes pas déçus, la capture de l’image et du son est très bonne, même en soirée. En bref, du très, très bon pour ce tout nouveau téléphone signé Sony. Si vous voulez voir un petit exemple, on vous propose cette vidéo du concert de C2C au Zénith de Strasbourg filmée avec le Xperia Z.

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