Il y a 4 ans, Street Fighter V avait reçu un accueil mitigé lors de son premier lancement, et pour cause : malgré un gameplay de qualité, son manque de contenu et cette sensation d’avoir été sorti inachevé lui aura valu de nombreux avis désastreux au sein de la communauté versus fighting. A l’époque, seulement 16 personnages étaient disponibles, d’autres combattants étaient accessibles en DLC, pas de mode arcade. Bref, un gâchis.
Mais grâce à une scène esport robuste et aux mises à jour constantes proposés par Capcom, Street Fighter V est enfin au point où il aurait dû être lors de son lancement avec la Champion Edition. Sorti le 14 Février dernier, Street Fighter V Champion Edition est-elle la version ultime tant attendue par les joueurs ?
Une édition qui porte bien son nom
La Champion edition est disponible de deux manières différentes : si vous n’avez jamais joué ni installé Street Fighter V, vous pouvez directement opter pour cette Champion Edition (incluant tout le contenu de cette édition) en l’achetant en ligne ou en magasin.
Sinon, si vous possédez déjà une ancienne version de SFV, et que vous souhaitez vous mettre à niveau, vous pouvez vous tourner vers le « Champion Edition upgrade » qui débloque tout le nouveau contenu pour 25€ !
Mais que contient cette GOTY de SFV ? 40 personnages, 34 stages, et plus de 200 costumes. Ni plus, ni moins. Et pour ceux et celles qui se posaient la question : les 4 stages utilisés en Capcom Pro Tour manquent à l’appel, ce qui est bien dommage. Notez bien que, le boss final de Street Fighter III: Third Strike, Gill, et le personnage final de la liste, Seth, rejoignent le roster de cette Champion Edition !
En plus de ce contenu premium, cette édition comprend également toutes les autres améliorations correctives apportées à SFV depuis 2016: un mode d’arcade à part entière, l’histoire des personnages, ajouts des nouveaux V-Skills à chaque personnages, presque tous les costumes débloqués, des missions, des défis et plus encore. La principale critique faite à l’encontre de SFV à son lancement a toujours été un manque de contenu: ce n’est manifestement plus un problème avec cette Champion Edition.
Cedi dit, le système de monnaie in-game (fight money) est toujours présent et vous permettra de débloquer de nouveaux personnages DLC.
Petite ombre au tableau
Sûrement soucieux de limiter la revente ou le prêt du jeu, l’installation du jeu sur PS4, via sa version physique, se fait par un code de téléchargement : sur le blu-ray vous aurez les 50Go de la version de base de SFV – qui sont les mêmes depuis 2016 – et pour obtenir l’extension de cette Champion Edition, il faudra tout simplement passer par le code de téléchargement qui vous a été donné sur la version boîte. Encore une fois, il s’agit d’une philosophie discutable, car une grande majorité des joueurs préféraient avoir tout sur CD. Mais qui sait, pour la sortie de la PS5, une version Ultra sans code de téléchargement pourra peut être être envisageable ? En tout cas on l’espère.
Quoi qu’il arrive, pas véritables améliorations constatées au niveau du netcode. Si vous aviez déjà une bonne connexion solide, votre connexion dans Champion Edition sera meilleure. Si votre connexion était auparavant médiocre, vous ne verrez aucune amélioration. Mais nous sommes persuadés que Yoshinori Ono et ses équipes travaillent sur le sujet, comme il l’avait tweeté le 5 mars dernier :
Pour qui s’adresse cette Champion Edition ?
Dans l’ensemble, Champion Edition est le meilleur Street Fighter V sorti jusque là : un contenu plus fourni, plus équilibré que jamais et un netcode passable pour ceux qui ont des connexions décentes.
C’est sans doute l’occasion rêvée pour ceux qui n’ont jamais joué ni installé SFV puisqu’il s’agit d’un excellent rapport qualité prix pour cet incontournable des jeux de combats ! Nous vous recommandons d’ailleurs de surveiller de près l’EVO 2020, le 31 juillet prochain, où la Champion Edition sera sûrement utilisée durant le tournoi !