Soleil continue de publier les mangas estampillés Zelda sous forme de Perfect Editions qui se veulent plus classieuses que les parutions d’origine. Après Ocarina of Time et Oracle of Seasons/Ages, c’est Majora’s Mask et la seconde version d’A Link to the Past qui a droit à son édition « parfaite ». Voici mon avis sur cette parution.
Deux adaptations fidèles
Ahhh Majora’s Mask, étant mon épisode préféré de la saga Zelda, inutile de dire que j’étais passablement impatient de voir ce qu’allait donner cette adaptation en manga que je n’avais pas lue lors de sa première sortie. Le jeu était l’un de ceux qui avaient réussi à avoir une narration plutôt convaincante, ce qui n’est pas spécialement habituel dans la série, qui mise plutôt sur l’aventure et le dépaysement. L’adaptation sur papier apporte un supplément de background à l’univers de Majora’s Mask en creusant la personnalité des personnages et en apportant des éclaircissements scénaristiques absents du jeu et qui donnent encore plus d’épaisseur à un monde déjà plein de personnalité.
Après une première version dessinée du fameux A Link to the Past par Shotaro Ishinomori, c’est au tour d’Akira Imekawa de proposer sa propre adaptation. Le ton est légèrement différent même si les événements décrits restent les mêmes, respect de l’œuvre originale oblige. Le ton est parfois différent et le cheminement de Link est plus fluide – le traitement des boss de la deuxième partie du jeu aide beaucoup à gagner en dynamisme. Le résultat est donc à la hauteur du monument que constitue le jeu qui est à l’origine de cette adaptation.
Une édition « Perfect » parfaite
Comme en ce qui concerne la précédente Perfect Edition que nous avons reçue et dont nous avons parlé sur Conso-Mag, la finition de l’édition initiée en France par Soleil est impeccable. La couverture rigide est surmontée d’un étui très classieux et le marque page assorti donne au tout un aspect très premium relativement bien fini et qui rend très bien dans une bibliothèque aux côtés des autres tomes en édition Perfect.
Cette édition ajoute également une histoire inédite et liée à Majora’s Mask qui raconte plus ou moins la vision qu’avaient les auteurs de l’origine du masque de Majora. Cet arc scénaristique a été produit avant qu’Akira Himekawa ait connaissance du jeu dans son ensemble, puisque le soft n’était pas encore achevé du côté de Nintendo. Le ton et la direction adoptés sont parfaitement en phase avec l’univers de cet épisode et il participe, avec le manga final, à donner à Majora’s Mask un background encore plus riche.